«Ensuite, on a atteint Khalifa Sall parce qu’il fallait qu’il soit brisé dans la mesure où il avait refusé une certaine collaboration politique ou un rangement politique. Maintenant le but qui est visé c’est d’arriver à ce que des personnes ne soient ni électeurs ni éligibles, à cause des législatives qui approchent. Donc, cela explique cette précipitation pour obtenir un jugement. Je me demande du point de vue de la procédure comment ils pourraient y parvenir.
«A moins qu’ils trouvent un prétexte pour renvoyer les élections. Bamba Fall ils l’ont arrêté sachant que c’est une personne malade. Il doit faire des visites régulières en Europe. Il a une santé très fragile. Je ne dirai pas que l’objectif c’est une élimination, ‘est chercher sa mort, en disant que la mort est naturelle ; il était hyper-tendu, diabétique, il en est mort, comme cela peut arriver à tout citoyen. S’il arrivait que Bamba Fall perde la vie en prison ce serait carrément un meurtre politique.
«Rien d’autre. Parce qu’on sait qu’il est malade et qu’il n’y a pas de raisons qui puissent justifier qu’il soit gardé en prison. Les principes élémentaires en droit processuel ne peuvent admettre qu’il soit ardé encore en prison. Tout le monde sait que la chambre d’accusation l’a libéré. Qu’on utilise la loi pour faire un pourvoi en cassation en se disant le plus longtemps possible, c’est le mieux. Il ne faut jamais sous-estimer un état qui a un objectif. Ils trouveront toujours un homme qui fera ce qu’ils voudront.
«Ils espèrent encore trouver des hommes à la cour suprême pour invalider la décision de la chambre d’accusation. Peu importe chacun prendra ses responsabilités face au destin que lui réservera son futur.»