
Dans un commentaire intitulé « L’étau se resserre autour des journalistes », Reporters sans frontières croit savoir que « certains sujets restent tabous » au Sénégal. « Plusieurs médias ont été convoqués et intimidés pour avoir rapporté des faits de corruption. Les radios qui donnent la parole à des critiques du régime peuvent subir des pressions tandis que les journalistes sont susceptibles d’être condamnés pour diffamation, mais les cas sont rares. Les médias sont de plus en plus pris en tenailles depuis l’adoption en juin 2017 d’un code de la presse qui ne dépénalise pas les délits de presse et prévoit la saisie des supports de diffusion, la suspension ou la fermeture d’organe de presse en cas d’atteinte à la sécurité de l’Etat », dénonce Rsf.