Sans langue de bois, le responsable politique de Ndioum, maire de la même localité a accepté de répondre aux questions de Dakaractu. Cheikh Oumar Anne était ce week-end dans son terroir pour les besoins de la mobilisation des militants en vue de la présidentielle. Pour le précurseur de la Nouvelle dynamique, l'heure est à l'action pour améliorer le score de Macky Sall à la présidentielle de 2019. Dans cette optique, le directeur général du Centre des oeuvres universitaires de Dakar (COUD) se réjouit de pouvoir compter sur Cheikh Tidiane Gadio, Amadou Kane Diallo et Ibrahima Nguette.
Il est aussi ragaillardi par l'arrivée de l'ancienne karimiste, Oumou Salamata Tall. Contrairement à une opinion largement partagée, Cheikh Oumar Anne ne considère pas ces néo-apéristes comme des transhumants. Pour lui, leur décision de rejoindre la mouvance présidentielle est guidée par leur base affective et non par une quelconque contrainte liée à des dossiers judiciaires sur leur tête. Le directeur général du COUD a balayé du revers de la main les accusations faisant d'eux des "acheteurs de conscience".
Le Plan B du Parti démocratique sénégalais s'est invitée à la discussion. A ce propos, Cheikh Oumar Anne a de prime abord précisé qu'il ne s'immisce pas dans la cuisine interne du parti de Wade. Mais dans l'analyse, le maire de Ndioum lit dans l'attitude de Me Abdoulaye Wade un jeu pour faire de son fils le successeur de Macky Sall. Pour ce faire, décrypte l'homme politique, Wade a besoin de passer par des seconds couteaux tels que Haguibou Soumaré. Dans le même ordre d'idée, Cheikh Oumar Anne exclut l'éventualité d'un soutien de Wade à la candidature de Idrissa Seck car pour lui, l'ancien maire de Thiès n'est pas le meilleur profil pour chauffer le fauteuil à Karim...