Et pourtant, il y a sept ans, le natif de Montivilliers, en Normandie (Seine-Maritime), était sans club, au chômage, après s'être fait avoir par un agent véreux. Il a même pensé durant quelques mois à arrêter le football, avant de redécoller, à Reims, Rennes et donc Chelsea depuis septembre 2020.
Est-ce que ce parcours rend encore plus fort les émotions que le gardien de 1,94 m vit aujourd'hui ? "Chaque joueur a son parcours, moi le mien a fait que j'ai dû un peu plus galérer, un peu plus travailler pour pouvoir arriver à mes fins, souligne-t-il sur RTL. Et c'est vrai que réussir tout ce que j'entreprends, de réussir avec mon club, c'est vraiment quelque chose qui me rend fier, les gens autour de moi, ça les rend aussi fiers. C'est quelque chose qui devient addictif. Vous avez encore envie de plus".
Ce parcours, "j'y repense toujours, c'est mon histoire, c'est ancré en moi. Il y a des jours où c'est un peu plus dur et je me remémore cette période-là, et tout de suite ça va beaucoup mieux, je redeviens ultra positif. Ça m'aide à avancer, ça m'aidera toujours dans ma vie. Je sais que pour les plus jeunes je suis quelqu'un qui a réussi (...) que certains peuvent se rattacher à mon histoire, se dire que ce n'est pas fini".
Celui qui s'apprête à défier Lille en Ligue des champions avec les Blues tient aussi à envoyer un message aux journaux français et britanniques qui ont mis sa photo pour illustrer des articles sur Benjamin Mendy, son homonyme accusé de viols. "C'est quelque chose qui m'a fortement dérangé, c'est une atteinte à mon image. Quand votre photo est associée à des choses que vous n'avez pas faites, je ne peux pas accepter. Ma famille est aussi touchée par ces erreurs (...) C'est tout simplement inacceptable".
RTL