Menu



“Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités"  Voile à l'école: Le Conseil national du Laïcat indigné par les "declarations maladroites" de Sonko

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


CREM 2021 : Le collectif de la 9ème promotion part en grève et menace…

EDUCATION
Jeudi 20 Janvier 2022

Restés depuis trois mois sans bourse ni salaire, les 2500 enseignants issus du concours CREM 2021 décident de rester chez eux jusqu'au traitement salariale. La neuvième promotion de la CREM crie son ras-le-bol et décide tout simplement de ‘’jeter l’éponge’’ si l’Etat ne réagit pas par rapport à leur situation


Réunie autour de leur collectif dénommé CG9, la 9ème promotion du concours de recrutement des élèves maîtres du Sénégal 2021, ne sont pas du tout content de leur traitement et ont déjà arrêté les cours ce jeudi 20 janvier 2021.
 
Confrontés à de nombreuses difficultés notamment des maladies, l'éloignement de la zone de service, manque d’électricité, ces braves enseignants crient au secours à l’Etat du Sénégal.
 
 Malgré toutes les difficultés racontées, l'Etat fait la sourde oreille et baigne dans le mutisme total face à cette situation. C'est ce qui incite à ces enseignements exposés de vouloir rester chez eux par manque de ressources pécuniaires puisqu’on ne peut pas enseigner avec le ventre affamé.
 
A cela s'ajoute l'absence d'une feuille de route pour leur aider financièrement.
 
Ces enseignants, regroupés autour de leur collectif dénommé CG9 (collectif des enseignants de la 9ème promo) se confessent par la voix de leur coordinateur national Moussa Diouf : « nous rencontrons toutes les difficultés du mon monde sur le terrain actuellement. Nous sommes traités en parents pauvres par rapport à ceux qui sont issus du recrutement ’’politique spécial’’ des 5000 enseignants. Eux ils ont reçu leurs salaires depuis alors que nous on a travaillé plus d’un mois sans salaire et le pire c’est que nous sommes jetés dans les coins les plus enclavés du pays où nous rencontrons des difficultés innombrables...Ce qui est déplorable est qu'au moment où nous attendions nos résultats, l’Etat a affecté ces 5000 enseignants. Nous, nous sommes affectés vers le 14 décembre. Le 23 décembre ce même Etat du Sénégal a payé ces 5000 enseignants non diplômés qui étaient dans les crfpe (ils n'ont toujours pas terminé leur formation), la somme de 217 000f (bourse+ le mois de novembre) alors que certains d'entre eux n’ont rejoint leur poste le 5 décembre. Le 28 décembre l'Etat leur paie encore 162 000f (le mois de décembre). Ce lundi aussi ils ont reçu 162 000f leur salaire du mois d'octobre. Dans la semaine passée ils ont reçu aussi leur matricule.  Pendant ce temps nous qui avons réussi à un concours très sélectif, nous souffrons dans les villages. Nos bourses ont été coupées depuis la fin de notre formation ce qui est déplorable puisque nous sommes restés 2 mois sans rien faire avant la sortie de nos affectations. Au moment où on vous parle nous n'avons rien reçu depuis trois mois, nos camarades de promotion sont en train de vivre du calvaire et de la précarité dans les villages. Nous voulons une éducation de qualité mais celle-ci ne sera jamais possible si on a en face un État qui fait de la politique politicienne ».
 
Marre d’attendre, ces enseignants annoncent même une guerre illimitée si la situation perdure.
 
 
 

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022