Abriter une phase de poule sur trois jours, pour ensuite aller jouer les matches couperet à Tunis en vaut-t-il le coût? Aux autorités étatiques et fédérales d'en décider car à eux revient le dernier mot.
Dans le cahier des charges contenant des dispositions selon lesquelles la partie sénégalaise doit s’acquitter d’une enveloppe de 180 millions de francs CFA représentant les droits d’organisation", s’y ajoute que Dakar doit mettre en place la logistique, assurer le transport et l’hébergement des équipes et des officiels.
Autre point à respecter en tant que coorganisateur, la prise en charge du «logement en grand standing de la délégation de FIBA et des arbitres et officiels de table, comme cela échoit à tout pays organisateur ».
Autant de dépenses pour un pays qui n'a pas été demandeur. En plus l’Afrobasket n'est plus qualificative ni à la Coupe du monde de la discipline ni aux Jeux olympiques.
Malgré les candidatures de la Tunisie et de l’Algérie, la FIBA avait annoncé son choix de confier l’organisation de la compétition à l’Angola dont les autorités ont finalement renoncé à l’organiser, invoquant des raisons liées à la tenue d’élections législatives dans ce pays.
Le ministre sénégalais des Sports doit recevoir ce mardi le président de la Fédération sénégalaise de basketball (FSB) pour savoir la conduite à tenir.
« Nous allons regarder le cahier des charges et les services techniques vont l’étudier, après quoi nous transmettrons à qui de droit », avait déclaré le ministre des sports Matar Bâ, suite à l’annonce du choix porté sur le Sénégal et la Tunisie pour l’organisation de l’Afrobasket 2017.
Avec Sport 221