Mais les avocats de Thomas Sankara rappellent que des noms français ont également circulé dans cette affaire. En octobre dernier, le juge d'instruction a demandé à Paris de lui fournir un certain nombre d'éléments. C'est cette demande que reprend le député français, Pouria Amirshahi. En visite à Ouagadougou, il interpelle François Hollande : la France s'honorerait à aider la justice burkinabè.
Il demande donc l'ouverture des archives de la diplomatie française et la levée du secret-défense. En principe, les documents rangés sous cette étiquette restent secrets pendant 50 ans, mais le député français espère obtenir une dérogation de la part de François Hollande.