"Je remarque que dans ce pays, le Sénégal, il y a des gens qui s’arrogent une autorité usurpée. Parce que moi, la question que je me pose est : de quelle légitimité, mon ami Momar Ndiaye, peut-il se prévaloir pour, de manière péremptoire, lancer des piques à droite et à gauche. C’est une mauvaise habitude que je remarque depuis un certain temps", déclare M. Seck qui considère que Moustapha Niasse est plus jeune que bien des jeunes qui ont la mentalité des gens du troisième âge, qui ne portent pas de valeurs, qui n’y croient pas et qui ne fonctionnent qu’à l’instinct.
"Des jeunes pressés plus que leur projection à partir de leur plan de carrière pour bouleverser l’histoire du Sénégal. Je voudrais affirmer avec force que Moustapha Niasse ne peut pas présenter ses excuses parce qu’il est Moustapha Niasse. C'est-à-dire un homme d’Etat, un homme de valeur, un homme compétent, qui pendant cette 12ième législature a fait face à toutes les situations de manière intelligente, engagée et en respectant toujours le règlement intérieur de l’Assemblée nationale", explique-t-il.
"C’est une contrevérité. M. Momar Seyni Ndiaye projette une contrevérité monstrueuse. Niasse n’a jamais été demandeur, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain, par la grâce de Dieu. Qu’on ne lui demande pas de présenter ses excuses, parce qu’il est un homme compétent, qui a su, à chaque fois que le Sénégal a été en situation, être un des hommes de la situation et parfois l’homme de la situation. Qu’on ne compare pas Moustapha Niasse avec les autres, dont la carrière politique est sous le sceau de la tortuosité. Moustapha Niasse a été avec Senghor, Diouf, Wade et Macky Sall. Oui ! Mais qu’on interroge l’histoire. Avec Senghor, ce président de lumière a vu les compétences, l’engagement, la détermination de ce jeune de 28 ans et lui a demandé de diriger son Cabine", indique-t-il.