Bacacar Diop et Cie sont d’avis que le Sénégal est à nouveau à l’ère de la pensée unique, de la barbarie politique à l’état pur.
«Tous ceux qui refusent de s’aplatir comme le leader Khalifa Ababacar Sall vont voir s’abattre sur leurs têtes, avec un sadisme extrême, le couperet de la puissance publique. L’Etat de Droit s’écroule lorsque ceux qui sont chargés d’en faire une réalité sont perdus par leurs passions cruelles», ont-ils justifié dans ce même document.
«Révolte populaire»
Face à ce qu’elle considère comme un péril, la JDS indique qu’il est d’une urgente nécessité de se dresser afin de sauver les acquis démocratiques.
Car, soulignent-ils, «notre pays ne mérite pas d’être gouverné sous le régime de l’exception fait de privations des libertés individuelles et collectives. L’injustice et l’exercice à outrance des pouvoirs de l’Etat sont le lit d’une négation des prérogatives du citoyen. Cette situation n’est que le prélude à de soubresauts préjudiciables à la stabilité du pays. Personne ne peut subir l’injustice continuellement avec indifférence». Non sans indiquer que «Macky Sall installe les conditions d’une future révolte populaire. Le maire de Dakar peut compter sur le soutien du peuple».
Exigent en effet la libération sans condition de Khalifa Sall, ces jeunes, qui se réclament du Parti socialiste, appellent le peuple «à répondre massivement au rassemblement de l’opposition qui se tiendra ce vendredi 19 mai à la Place de l’Obélisque». Parce que, concluent-ils, «la libération de Khalifa Sall est nécessaire pour sauver la paix civile au Sénégal».
Avec Azactu