L’élection du prochain président de la Banque africaine de développement (BAD), prévue pour le 29 mai 2025, représente un enjeu majeur pour l’avenir économique du continent. Parmi les candidats en lice, Amadou Hott, ancien ministre sénégalais de l’Économie et ex-vice-président de la BAD, se démarque comme un prétendant de premier plan. Grâce à son expérience diversifiée, son expertise financière et son engagement en faveur du développement, il possède de nombreux atouts pour succéder à Akinwumi Adesina. 
L’un des principaux atouts d’Amadou Hott est sa connaissance approfondie de la Banque africaine de développement. En tant que vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte entre 2016 et 2019, il a supervisé des projets stratégiques dans des domaines cruciaux pour le développement du continent.
Cette expérience lui confère une maîtrise des rouages internes de la BAD et une compréhension des défis énergétiques et climatiques auxquels l'Afrique est confrontée.
De plus, son récent rôle d’Envoyé spécial du président de la BAD pour l’Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique lui a permis de mobiliser des financements privés pour des projets d’infrastructure durable. Une compétence précieuse à un moment où la banque cherche à renforcer ses investissements dans la transition énergétique et les infrastructures résilientes.
Amadou Hott a également occupé des fonctions stratégiques au sein du gouvernement sénégalais, notamment comme ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération entre 2019 et 2022. Durant cette période, il a su maintenir la stabilité économique du Sénégal malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19.Il a également joué un rôle clé dans la mobilisation de financements internationaux et le renforcement des partenariats entre l’Afrique et les institutions financières mondiales.
Son influence dépasse les frontières du Sénégal. Il a représenté l’Union africaine aux réunions des ministres du Développement et des Finances du G20 et du G7, plaidant notamment pour l’obtention d’un siège pour l’Union africaine au G20. Sa capacité à défendre les intérêts africains sur la scène internationale constitue un atout considérable pour la BAD.
La candidature d’Amadou Hott bénéficie d’un appui fort de la part du Sénégal et d’autres États africains. Le président Bassirou Diomaye Faye a officiellement soutenu sa candidature lors du sommet de l’Union africaine en février 2025, et Dakar mobilise activement ses alliés pour rallier un maximum de voix en sa faveur.
Toutefois, l’élection ne se joue pas uniquement au niveau africain. Le système de vote de la BAD repose sur un mécanisme de pondération où les pays membres, y compris des acteurs internationaux comme les États-Unis, la Chine et la France, disposent d’un poids en fonction de leur contribution financière. Amadou Hott devra donc étendre son influence au-delà de l’Afrique et convaincre ces partenaires de son programme pour le développement du continent.
Dans sa campagne, Amadou Hott met en avant une stratégie visant à renforcer le rôle de la BAD en tant que moteur du développement économique africain. Parmi ses propositions phares :
Avec plus de 25 ans d’expérience en finance du développement, en banque d’investissement et en politique économique, Amadou Hott possède le profil idéal pour diriger la BAD à un moment charnière pour l’Afrique. Son engagement pour une croissance inclusive, son expertise en financement climatique et son réseau international font de lui un candidat crédible et compétitif.
Reste à voir comment les négociations et alliances évolueront d’ici l’élection.
Mais une chose est certaine : Amadou Hott incarne une vision forte et ambitieuse pour la Banque africaine de développement, à la hauteur des attentes du continent.
Une expérience avérée au sein de la BAD
L’un des principaux atouts d’Amadou Hott est sa connaissance approfondie de la Banque africaine de développement. En tant que vice-président chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Climat et de la Croissance verte entre 2016 et 2019, il a supervisé des projets stratégiques dans des domaines cruciaux pour le développement du continent.
Cette expérience lui confère une maîtrise des rouages internes de la BAD et une compréhension des défis énergétiques et climatiques auxquels l'Afrique est confrontée.
De plus, son récent rôle d’Envoyé spécial du président de la BAD pour l’Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique lui a permis de mobiliser des financements privés pour des projets d’infrastructure durable. Une compétence précieuse à un moment où la banque cherche à renforcer ses investissements dans la transition énergétique et les infrastructures résilientes.
Un leadership économique et diplomatique solide
Amadou Hott a également occupé des fonctions stratégiques au sein du gouvernement sénégalais, notamment comme ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération entre 2019 et 2022. Durant cette période, il a su maintenir la stabilité économique du Sénégal malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19.Il a également joué un rôle clé dans la mobilisation de financements internationaux et le renforcement des partenariats entre l’Afrique et les institutions financières mondiales.
Son influence dépasse les frontières du Sénégal. Il a représenté l’Union africaine aux réunions des ministres du Développement et des Finances du G20 et du G7, plaidant notamment pour l’obtention d’un siège pour l’Union africaine au G20. Sa capacité à défendre les intérêts africains sur la scène internationale constitue un atout considérable pour la BAD.
Un soutien diplomatique de poids
La candidature d’Amadou Hott bénéficie d’un appui fort de la part du Sénégal et d’autres États africains. Le président Bassirou Diomaye Faye a officiellement soutenu sa candidature lors du sommet de l’Union africaine en février 2025, et Dakar mobilise activement ses alliés pour rallier un maximum de voix en sa faveur.
Toutefois, l’élection ne se joue pas uniquement au niveau africain. Le système de vote de la BAD repose sur un mécanisme de pondération où les pays membres, y compris des acteurs internationaux comme les États-Unis, la Chine et la France, disposent d’un poids en fonction de leur contribution financière. Amadou Hott devra donc étendre son influence au-delà de l’Afrique et convaincre ces partenaires de son programme pour le développement du continent.
Une vision ambitieuse pour la BAD
Dans sa campagne, Amadou Hott met en avant une stratégie visant à renforcer le rôle de la BAD en tant que moteur du développement économique africain. Parmi ses propositions phares :
- Création d’un complexe bancaire dédié aux opérations du secteur privé : il entend rationaliser et renforcer l’engagement de la BAD auprès des entreprises africaines, des PME aux grands conglomérats, pour accroître la part des financements non souverains.
- Mobilisation accrue des ressources grâce au capital hybride : il propose une approche innovante combinant fonds publics et privés pour financer des infrastructures stratégiques.
- Accélération de l’accès à l’énergie : il ambitionne de mettre en œuvre des projets visant à garantir un accès universel à l’électricité, levier essentiel du développement.
- Renforcement des capacités institutionnelles de la BAD : il souhaite moderniser la gouvernance et les processus internes pour rendre la banque plus efficace et réactive face aux défis économiques du continent.
Un candidat à la hauteur des défis africains
Avec plus de 25 ans d’expérience en finance du développement, en banque d’investissement et en politique économique, Amadou Hott possède le profil idéal pour diriger la BAD à un moment charnière pour l’Afrique. Son engagement pour une croissance inclusive, son expertise en financement climatique et son réseau international font de lui un candidat crédible et compétitif.
Reste à voir comment les négociations et alliances évolueront d’ici l’élection.
Mais une chose est certaine : Amadou Hott incarne une vision forte et ambitieuse pour la Banque africaine de développement, à la hauteur des attentes du continent.
Accueil
Envoyer à un ami
Partager
