Serigne Fallou Dieng, président du Cercle des intellectuels soufis
" La disparition de Sayyide Cheikh Al Maktum a plongé les musulmans dans une vive émotion spirituelle et émoi social. Dans un contexte de dégradation de la dignité religieuse où les tentations matérielles et griseries de luxe ont gagné les esprits, émoussé les passions religieuses et adoucit les vaillantes abnégations, la parole de Sayyide Cheikh est à la fois un rappel et un viatique. Ainsi les soufis pleurent un référent spirituel et modèle religieux.
Quand ses marabouts se contentent d'être des régulateurs sociaux à forte connotation politicienne, Al Maktum s’érige en polisseur des âmes et éducateur des consciences.
De là, le guide donne une pédagogie de l'éthique du comportement, par une philosophie de désintéressement, qui conquiert les cœurs et opère une captation des attentions et des sens, sans l'usage d'un «télé-évangélisme intrusif»."
Quand ses marabouts se contentent d'être des régulateurs sociaux à forte connotation politicienne, Al Maktum s’érige en polisseur des âmes et éducateur des consciences.
De là, le guide donne une pédagogie de l'éthique du comportement, par une philosophie de désintéressement, qui conquiert les cœurs et opère une captation des attentions et des sens, sans l'usage d'un «télé-évangélisme intrusif»."
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