Interrogée sur l’attitude de son collègue, la présidente de l’Ofnac estime que c’est son droit le plus absolu. Il n’y a aucune violation des textes en l’espèce.
« Le juge d’instruction est dans son droit de refus d’informer à condition qu’il motive sa décision. Je l’ai fait en tant que juge. Mais pour ce dossier, je ne sais pas quelle a été la motivation du juge pour refuser d’informer et la motivation de la Chambre d’accusation pour confirmer la décision du juge d’instruction », renseigne-t-elle.
Seynabou Ndiaye Diakhaté de rappeler que les membres de l’Ofnac sont tenus par deux principes : ‘’le secret de l’enquête qui nous interdit de divulguer le contenu du dossier et le principe de la présomption d’innocence, universellement connu’’.
« Il suffit donc de dire que telle personne a été poursuivie dans un tel dossier ou telle personne a été interrogée à l’Ofnac pour que cette présomption d’innocence se transforme en présomption de culpabilité. C’est tout ça qui m’interdit à parler du contenu. Mais le rapport a été bel bien déposé au niveau du procureur de la République », a-t-elle indiqué.
Emedia