«Cette affaire est une farce. Ce qui est demandé, ce sont des contestations sérieuses. Et, la contestation sérieuse du maire a beaucoup plus de valeurs que celle des deux percepteurs qui sont mis en liberté provisoire sous contrôle judiciaire. Khalifa Sall a fait une contestation sérieuse sur l’historique de ces fonds qui ne sont pas une caisse d’avance mais, qui sont un chapitre de dépenses diverses», souligne le directeur de Cabinet du maire de Dakar, cloué à la prison de Rebeuss depuis le 7 mars dernier.
Et d’expliquer : «Quand tu vois la nomenclature budgétaire de la présidence de la République ou de la Primature, tu ne verras pas une rubrique marquée Fonds politiques. Donc, il y a toujours un aspect qui le prend en charge. Cela est une farce et nous ferons face à cette grande farce de la République».
Abordant la lutte pour la libération de Khalifa Sall et ses co-prévenus, Bira Kane Ndiaye se veut clair. «Il ne s’agit pas de sortir dans les rues pour faire des casses comme cela se faisait dans les années 1980 en termes de revendication politique. Nous sommes des gens responsables et mûrs. Nous connaissons comment porter une réponse adéquate par rapport à cette farce qui nous est proposée et imposée par le régime. On s’organisera. Les citoyens sont conscients de cet abus de pouvoir, ce forcing qui est fait au niveau de la magistrature par les politiques. Et, les conséquences, nous sommes en train de les vivre tous ensemble. Nous sommes dans des procédures et, d’ici aux élections, ils peuvent les épuiser et rendre Khalifa Sall inéligible».
Et d’expliquer : «Quand tu vois la nomenclature budgétaire de la présidence de la République ou de la Primature, tu ne verras pas une rubrique marquée Fonds politiques. Donc, il y a toujours un aspect qui le prend en charge. Cela est une farce et nous ferons face à cette grande farce de la République».
Abordant la lutte pour la libération de Khalifa Sall et ses co-prévenus, Bira Kane Ndiaye se veut clair. «Il ne s’agit pas de sortir dans les rues pour faire des casses comme cela se faisait dans les années 1980 en termes de revendication politique. Nous sommes des gens responsables et mûrs. Nous connaissons comment porter une réponse adéquate par rapport à cette farce qui nous est proposée et imposée par le régime. On s’organisera. Les citoyens sont conscients de cet abus de pouvoir, ce forcing qui est fait au niveau de la magistrature par les politiques. Et, les conséquences, nous sommes en train de les vivre tous ensemble. Nous sommes dans des procédures et, d’ici aux élections, ils peuvent les épuiser et rendre Khalifa Sall inéligible».