Il comparaît à partir du vendredi 13 janvier devant la cour d’appel de Paris. Chargé du marketing à la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), il est également soupçonné d’avoir détourné environ 15 millions d’euros grâce à des commissions jugées « exorbitantes » – parfois près de 22 % – sur des contrats de parrainage et de droits télévisés. En septembre 2020, il avait été condamné à cinq ans de prison ferme et un million d’euros d’amende lors du procès en première instance, où il était absent.
« Il conteste farouchement les infractions reprochées, il n’est pas associé au dopage des athlètes russes et à de quelconques commissions liées à ce dopage », a affirmé à l’AFP l’un de ses avocats, Me Antoine Beauquier, avant ce procès qui doit durer jusqu’au 19 janvier. Son client sera de nouveau absent car placé sous contrôle judiciaire au Sénégal, où une enquête sur ces faits est en cours, a-t-il dit.
Papa Massata Diack, 57 ans, « a reçu des commissions proportionnelles à l’importance des contrats qu’il avait réussi à obtenir », a ajouté l’avocat. « Au moment où il intervient, la Fédération est à peine sponsorisée, c’est lui qui va convaincre de grands institutionnels », a expliqué Me Beauquier.