
qui rappellent tristement ceux tenus sur la TFM par Elhadji Songué Diouf.
Maimouna Ndour Faye, Directrice de la chaine et animatrice de cette émission est restée étrangement passive devant ces énormités en semblant même les approuver. Si on peut considérer Adja Astou comme une animatrice recrutée d’abord pour sa belle plastique et non pour son QI, Maimouna Ndour Faye, qui se targue d'être une professionnelle des médias, est doublement fautive d'avoir laissé passer ces deux bourdes monumentales. A moins que ce bad buzz ne soit sciemment destiné à faire décoller une chaîne de télévision qui peine à s'imposer depuis son lancement.
Les précédents Besse Basse et Bijou Ngoné
Des gens venus d'autres sphères se reconvertissent journalistes ou animateurs et y règnent en maître absolu pendant que des professionnels aguerris et bien formés sont obligés de raser les murs.
Ces journalistes d'un genre nouveau dissertent sur tout et donnent leur "avis d'expert" sur des sujets qu'il ne maîtrisent absolument tout pas. Ils sont légion sur nos télévisions cette caste de chroniqueurs d'émissions hybrides où se côtoient l'information et le « Wax sa xalaat », les discussions de « Banc jaxle ». Autrement dit des propos café de commerce.
Ainsi, en 2014, l'animatrice l’animatrice de Tfm, Bessel Bass avait tenu des propos irresponsables sur le mariage et l'inceste chez le peuple Bedik après la diffusion d'un reportage dans l’émission matinale « Yeewu leen ». Elle affirmait que chez cette ethnie de l'est du Sénégal, "il faut avoir cinq enfants avant de se marier". Elle décrivait avec force détail qu'à chaque mois d'avril des orgies sont organisées pour tester la virilité des hommes Bédik. Un condensé de bêtise et une preuve de son manque d'épaisseur malgré sa bonne volonté qui lui avait valu une menace de plaintes.
Il faut aussi être d'une insondable stupidité pour oser demander à l'immense Souleymane Faye de décliner ses faits d'armes musicaux par un vulgaire "Fo tocc?". C'est ce qu'à pourtant fait Bijou Ngoné, une animatrice de la Sen TV en 2017 occasionnant une vague d'indignation rarement égalée tant Diégo est adulé.
Quid du Cored et du Cnra?
Babacar Diagne du Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel a vraiment du pain sur la planche.
Face à ces dérives inqualifiables, le Cnra doit-il continuer à se farcir d'avis trimestriels sans vaincre le mal par la racine?
Le Cored et son tribunal des pairs vont-ils continuer à assister passivement à la désacralisation du métier de journaliste?
Il est grand temps que le secteur des médias soit régulé et que chacun reste à sa place.