Il a été inhumé hier, aux environs de 17 heures au cimetière de Yoff. Les condoléances reçues chez son brave père Abdoulaye Ndiaye au Sicap Liberté 2.
Celui qui signait Pape Ndiaye et que ses proches appelaient ainsi, était l’auteur de la Chronique tant aimée, «Le Piroguier». Il était aussi l’auteur du «Clin d’œil» qu’il appelait «Domou Rewmi».
Il a laissé une rédaction meurtrie. La preuve, c’est sous les sanglots du Rédacteur en chef Mohamed que nous avons commencé cette chronique.
Le Président Mbagnick Diop qui lui faisait tant confiance et qui n’a pas manqué de le lui signifier lors de notre «ndogou» du mardi dernier où Tamsir était là, est affligé à l’image du Directeur général de Promo Consulting, de la Directrice exécutive Madame Ba et de tout le personnel.
Pape Ndiaye vient de nous quitter laissant ainsi un grand vide dans le journal mais aussi dans nos cœurs. A sa levée du corps, des confrères ont tenu à être là. Pape Alé Niang, Momar Diongue et bien d’autres sans oublier Alassane Samba Diop que nous avons trouvé chez lui.
Nos pensées vont à tous nos confrères qui nous ont appelé, par sympathie.
Eh oui, quotidiennement, Pape Tamsir Jupiter écrivait de longues chroniques, consacrées à l’actualité du jour. Une plume pétrie de talents comme on en voit rarement.
Tamsir était tous les jours au rendez-vous. Il ne se lassait jamais de rappeler les relations de confiance que nous avions tissées, ensemble, dans cette noble tâche d’informer et d’ausculter l’actualité pour sortir de ses entrailles, des choses qui ne plaisent pas toujours.
Mais, Tamsir, n’en avait cure. Il savait creuser, discuter, il avait le courage de ses arguments.
Mais, comme l’a rappelé quelqu’un lors de la levée du corps, « il était musulman, généreux, aimait ses parents, ses voisins ».
Ici, à Rewmi, nous avions d’excellentes relations de travail et n’hésitions pas à étaler nos divergences d’approche par rapport à l’actualité et au mode de traitement de l’information.
Tamsir, c’était un esprit alerte, vif, loquace, pragmatique, dithyrambique, exégétique, critique et acerbe. Sa praxis peut ainsi les générations futures même si personne n’est parfait.
Il était aimé de beaucoup mais aussi craint de certains. Il va nous manquer, vous manquer. C’était un talent. Quelqu’un qui s’avait s’approcher des hommes politiques mais aussi scruter leurs faiblesses et le leur faire savoir. Il avait de l’audace.
C’est cet homme qui nous a quittés hier, presque sur la pointe des pieds.
Son père, recevant nos condoléances, n’a pas manqué de rendre hommage au Président Mbagnick pour avoir responsabilisé Tamsir à un moment crucial de sa vie où beaucoup l’avaient lâché. Le vieux Ndiaye promet de rendre visite au Président du MEDS dans les prochains jours pour le remercier pour cela.
Nos condoléances à sa famille, à son épouse, à ses enfants, au Président Mbagnick et à tout le personnel de Rewmi et de Promo Consulting sans oublier le site Rewmi.com.
« Le Piroguier » s’est est ainsi allé tanguer dans les eaux infinies de l’Au-delà.
Que le Bon Dieu dans sa miséricorde infinie l’accueille en son paradis éternel.
Adieu jeune frère !
Assane Samb
Amine et 11 Likhlass de tous.