
Cette volte-face ne surprend pas les organisations syndicales des enseignants. Secrétaire général du CUSEMS, Abdoulaye Ndoye, joint au téléphone, dit qu’il n’est pas surpris de la décision. Selon lui, la note a été faussée dès le départ, le jour du convoyage des enseignants dans les différents lieux d’affectation. Au Terminus de Liberté 5, rappelle-t-il, il y avait un rassemblement qui favorisait la propagation de la maladie.
« Tous les ingrédients étaient réunis pour une propagation de la maladie pathogène. Les enseignants ont voyagé dans des conditions difficiles », dénonce-t-il.
Abdoulaye Ndoye enfonce le clou en indexant l’heure tardive (23h57) de la publication du communiqué du ministre de l’Education nationale, officialisant le report de la reprise. Il n’y voit que du tâtonnement, de l’amateurisme : « Attendre une heure pareille pour reporter la reprise, c’est un élément qui conforte le manque de considération envers les enseignants », déplore-t-il. Le syndicaliste demande ainsi à l’Etat de procéder au rapatriement de tous les enseignants dans leurs foyers respectifs.
Avec Emedia