Il regrette le non respect du secret de l'instruction par le Procureur de la République, et le lynchage médiatique dont le Maire Khalifa Sall a été l'objet de la part des proches du Président de la République qui l'ont présenté comme déjà coupable aux mépris des principes fondamentaux à observer dans toute République se présentant comme un état de droit.
Le Conseil National ne saurait accepter la pratique de "deux poids, deux mesures", observée dans d'autres dossiers actuellement pendants en justice ou intentionnellement bloqués comme l'a déclaré le Président de la République dans son interview parue sur le site jeuneafrique.com du 4 août 2014 : "Sur cette base des enquêtes ont été menées et des accusations faites, conformément aux procédures de la CREI. Il y a eu des recours qui ont été tranchés par le Conseil constitutionnel… Vous seriez surpris par le nombre de dossier auxquels je n'ai pas donné suite".
Le Conseil National s'étonne que les deux comptables de la Mairie de Dakar impliqués dans ce dossier et accessoirement militants de l'APR, aient pu bénéficier d'un simple contrôle judiciaire et soient épargnés dans le cadre des mesures de mandat de dépôt en raison de leur appartenance politique.
L'ACT exige que le Maire de Dakar soit en mesure d'exercer ses droits sans entrave dans le cadre de sa défense, pour l'honneur de la justice du Sénégal.