Cinq membres de la famille, dont un enfant de huit ans, arrivés à moto ont mis leurs explosifs à feu vers 8 h 50 (1 h 50 GMT) à un point de contrôle, devant un commissariat, a annoncé Tito Karnavian, chef de la police locale. Le plus jeune des enfants a survécu, a-t-il précisé, ajoutant que des bombes avaient été retrouvées par la suite lors de perquisitions effectuées dans les faubourgs de Surabaya.
Le président indonésien, Joko Widodo, a condamné ce nouvel attentat, qui n'a pas été revendiqué. "Il s'agit d'un acte lâche, indigne et inhumain. Il n'y aura aucun compromis dans les mesures entreprises sur le terrain pour lutter contre le terrorisme", a-t-il déclaré, promettant une nouvelle législation antiterroriste.
La métropole de l'est de l'île de Java, deuxième ville d'Indonésie, a été le théâtre, dimanche, d'une des vagues d'attentats les plus meurtrieres de ces dernieres années dans l'archipel Trois attentats-suicides ont été commis contre des églises par six membres d'une même famille, dont deux très jeunes filles de 9 et 12 ans, et revendiqués par le groupe jihadiste de l’organisation État islamique (EI). Ces attaques ont fait 14 morts et des dizaines de blessés, selon un dernier bilan.
L'archipel d'Asie du Sud-Est, pays musulman le plus peuplé du monde, est en état d'alerte. Le mouvement local Jamaah Ansharut Daulah est lié à de nombreuses attaques, dont l'un en janvier 2016 à Jakarta qui avait coûté la vie à quatre civils et quatre assaillants. Cette attaque avait été la première revendiquée en Asie du Sud-Est par l'EI.
AFP