Elle suggère que si la coutume est maintenue, les familles des deux époux devraient payer le "lobola" dans l'intérêt de l'égalité des sexes.
Elle a déposé des documents à la Cour constitutionnelle, le plus haut tribunal du Zimbabwe, lui demandant d'entendre son cas au motif que la pratique viole ses droits en tant que citoyen.
Mme Vengesai, qui dit vouloir se remarier, n'aimerait pas revivre l'expérience de son précédent mariage.
"Je n'ai pas participé à l'élaboration du prix du lobola. Je n'ai jamais eu l'occasion de demander la justification des montants qui ont été payés", a-t-elle déclaré.
L'avocate regrette que tout ce scénario l'ait réduite à "une propriété où un prix a été mis" sur elle par ses oncles qui ont payé son mari.