Le Comité électoral national qui «condamne, avec la plus grande énergie, la décision inique qui a entouré cette procédure, qui s’est effectuée sans concertation, au moment du dépôt des listes, soutient qu’ «il est difficilement compréhensible qu'un candidat, unanimement désigné par l'ensemble des composantes de BBY, comme par exemple à Malem Hodar en la personne du député sortant Cheikh Ndiaye, soit remplacé au dernier moment par un candidat d'un autre parti, décision qui n'a fait l'objet d'aucune consultation». Pis, «bien d’autres cas ont été identifiés», fulmine l’allié dans le cadre de la mouvance présidentielle, Benno Bokk Yakaar (BBY).
«Le Comité électoral national sait bien que le Secrétaire général de l'AFP, le Président Moustapha Niasse, ne saurait se satisfaire d’un traitement dont il bénéficierait, si celui-ci n'est pas applicable à son parti, l'Alliance des Forces de Progrès».
«Il ressort de cette analyse que rien ni personne ne peut faire perdre à l'AFP son identité. Sous l’éclairage des considérations contenues dans la présente déclaration, l’AFP réaffirme sa volonté de poursuivre les idéaux qui sont à l’origine de sa création et de son fonctionnement, au service du Sénégal, de la paix et de l’unité nationale. Dans cet esprit, les principes intangibles de respect mutuel, entre partenaires, restent sacrés pour l’AFP. Les instances compétentes poursuivront la réflexion engagée, à partir de ce jour, pour gérer cette situation avec la rigueur qui caractérise le Parti, en toutes circonstances».