Malgré des avancées notoires en matière de répression du phénomène, la juriste reste sur sa faim. ‘’ Quand je fais une analyse des décisions en tant que magistrat, je me rend compte que les textes sont violés parce que des peines de six mois avec sursis ont été prononcées, des peines de deux ans ou trois ans avec sursis pour des cas de viol avec circonstances aggravantes ont été prononcées. Il est temps de changer cette mentalité qui tend à banaliser le viol’’, a-t-elle plaidé avant de donner son verdict : ‘’ dans certains pays, le viol est un crime. Ici c’est un délit et vu cette recrudescence, vu les dommages collatéraux occasionnés sur la victime, je pense qu’il serait bon de criminaliser le viol’’.
Avec Seneplus