«Je n’ai jamais parlé de la magistrature, rectifie Barthélémy Dias face à la presse, ce mardi. J’ai parlé de la mackystrature. J’ai le plus grand respect, la plus grande considération pour tous les magistrats de ce pays. Je n’ai jamais parlé de magistrature mais j’ai parlé du comportement des mackystrats.»
Il ajoute : «Ils cherchent à ce que je ne sois pas présent à l’élection présidentielle de 2019. Ils m’ont catalogué comme étant un danger en vue de l’objectif qu’ils ont fixé. C’est de pouvoir frauder pour s’accaparer d’un mandat qu’ils ne peuvent pas obtenir de façon démocratique. Ceux qui pensent qu’ils peuvent me liquider n’ont ni les moyens ni les pouvoirs ni l’intelligence. La magistrature sénégalaise n’est pas une section du Parti socialiste, elle n’est pas une coordination de l’Alliance pour la République.»
Barthélémy Dias est revenu sur les circonstances de son arrestation pour dénoncer la manière employée. Il trouve inadmissible qu’on envoie le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) l’arrêter.
«Je ne suis pas un terroriste. Je n’ai pris personne en otage et je ne suis pas un braqueur de banque. De toute l’histoire du Sénégal, je suis le premier homme politique du Sénégal qui a été arrêté en plein jour, dans la rue, par le GIGN. C’est inadmissible !»