Cette situation met en évidence le climat d’incertitude et de tension politique qui règne dans le pays à l’approche de l’élection présidentielle.
Thierno Alassane Sall souligne également l’attitude du président Macky Sall face à la décision n°1/C/2024 du Conseil constitutionnel, qu’il accuse d’ignorer. Il critique les « meilleurs délais » envisagés par le président, les qualifiant de violation de la Constitution et des décisions pertinentes du Conseil. Il appelle ainsi à une action décisive de la part du Conseil, qui « devrait vider les requêtes déposées le 26 février dernier par des candidats, sans donner plus de délais à Macky Sall ».
La situation est d’autant plus critique que, selon Thierno Alassane Sall, la démarche du président Sall de consulter à nouveau le Conseil constitutionnel ne cherche qu’à « lui demander de revenir sur sa décision, et de fixer la date de l’élection présidentielle après le 2 avril ».
Il évoque le risque d’une « escalade dangereuse » si le Conseil constitutionnel devait rejeter une seconde fois la demande du président, suggérant une potentielle crise politique majeure