Cette déclaration vise à rectifier les déclarations de responsables kurdes indiquant que Paris allait envoyer "de nouvelles troupes" dans le nord de la Syrie.
Jeudi soir, le représentant des Kurdes syriens à Paris Khaled Issa avait déclaré qu'Emmanuel Macron avait promis un renforcement du soutien de la France aux Kurdes, évoquant l'envoi de troupes françaises dans la région.
Paris participe à la coalition conduite par les États-Unis qui mène des opérations aériennes contre les positions de l'EI en Syrie et en Irak, aux côtés des Forces démocratiques syriennes (FDS), composées de combattants arabes et kurdes syriens. Ces dernières ont été très actives dans la reconquête des territoires occupés par l'EI, notamment des villes de Raqqa et de Deir Ezzor.
"Il faut poursuivre ce combat ensemble", a ajouté l'Élysée, qui s'inquiète "des risques de résurgence de Daech", surtout dans la région frontalière de l'Irak.
De son côté, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est dit "extrêmement peiné" vendredi par la position "totalement erronée" de Paris qui a proposé une médiation entre Ankara et la force arabo-kurde. "Qui êtes-vous pour parler de médiation entre la Turquie et une organisation terroriste ?", a-t-il lancé.
"Nous n'avons pas besoin de médiation. Depuis quand la Turquie veut-elle s'asseoir à la table d'une organisation terroriste ? D'où avez-vous sorti cela ?", s'est emporté le bouillant chef de l'État turc.