«On a l’impression que ce qui se passe au Sénégal est pire que le terrorisme. J’ai vraiment peur en tant que candidat. Ce qui amène cette insécurité ambiante, c’est cet Etat fragile. Le chef de l’Etat n’a pas le droit de dire qu’il a mis le coude sur certains dossiers, comme s’il voulait protéger une catégorie de Sénégalais au détriment d’une autre. Je voudrais qu’on fasse table rase des règlements de comptes. On a vu ce que Senghor a fait à Mamadou Dia et ce qui s’est passé entre Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, qui a été emprisonné plusieurs fois sous le régime socialiste.
Une fois au pouvoir, Me Wade a eu l’élégance de pardonner, mais c’est sous le régime de ce dernier que Idrissa Seck a fait la prison. Macky Sall au pouvoir, Karim est emprisonné. C’est un cercle vicieux. Si Macky Sall perd le pouvoir, on risque d’assister à une justice des vainqueurs. C’est pourquoi je veux être le président de la République qui va réconcilier la nation sénégalaise avec elle-même», a réagi le candidat à la présidentielle de 2019, suite à l’interpellation de Barthélémy Dias, devant les locaux de Dakaractu.