"Face à cette entreprise de déconstruction du travail de l'Ofnac, nous sommes en droit de rappeler que la réalisation de l'étude dont il minimise la porte, a été confiée au cabinet Synchronix à la suite d'un appel d'offres avec le concours financier du Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud). Cette étude s'est étalée, sur l'ensemble du territoire national", explique l'ancienne Doyenne des juges d'instruction.
A en croire Seynabou Ndiaye Diakhaté, l'étude a été validée par l'Assemblée générale des membres de l'Office et a été réalisée sur un échantillon de 2336 individus répartis dans les 14 régions. Elle reproche à Birahim Seck de faire volontairement des comparaisons entre les enquêtes menées par le Forum Civil et Transparency International et celle de l'Ofnac pour en tirer la conclusion hâtive, que l'organe qu'elle dirige, a reproduit les mêmes secteurs. C'est une preuve, à ses yeux, que Birahim Seck ignore la constance en matière de démarche scientifique.
S'agissant des plaintes déposées à l'institution qu'elle dirige, Seynabou Ndiaye Diakhaté affirme: "il (Ndlr, Birahim Seck) est peut être le seul à avoir que ces dossiers sont soumis à l'Ofnac et que les rapports étaient quasiment bouclés. Il existe, sans doute, un réseau de renseignements qui distille des informations inexactes sur les dossiers soumis à l'Ofnac et sur la suite qui leur est donnée".
A ce propos, dit-elle à qui veut l'entendre, "l'Ofnac travaille avec sérénité c'est à dire sans passion ni pression, en respectant l'obligation de réserve inhérente à ses charges". Elle rappelle par ailleurs que l'Ofnac oeuvre à remplir ses deux missions que sont: la prévention et la lutte contre la corruption.
Avec Dakarmatin