Invité de l’émission ‘’Objection’’ de ce dimanche sur Sud Fm, le jeune maire livre les secrets de sa victoire dont le maître-mot est : la proximité. ‘’Beaucoup de gens nous demandent comment nous avons fait pour gagner. Nous avons créé des relations de proximité avec les populations, parce qu’un homme politique, par essence, doit être proche de son électorat’’, confie-t-il.
‘’Donc, nous étions présents dans les baptêmes, dans les funérailles, dans les manifestations organisées par les associations d’étudiants, de femmes… Bref, dans toutes les manifestations organisées par les forces vives de Yoff’’, renseigne M. Samb.
Le développement communautaire, aussi, n’a pas été relégué au second plan. En effet, confie le nouvel édile : ‘’Nous avons aussi beaucoup investi dans le développement communautaire : dans le domaine sanitaire, dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, et dans le domaine éducatif. Aujourd’hui, à Yoff, nous avons aidé beaucoup de jeunes à se parfaire sur le plan académique.’’
Titulaire d’un Master en banque, après une brève formation en câblage réseau (informatique), Samb a mis son expérience au Fonds de développement et de solidarité municipale (Fodem) de la ville de Dakar au service des Yoffois.
‘’Je travaille au Fodem depuis 2013. C’est une institution qui finance les projets des femmes et des jeunes, qui aident à développer des activités génératrices de revenus. C’est en pratiquant au niveau du Fodem que j’ai su que les Dakarois disposaient d’un outil qui permettait aux populations de se prendre en charge économiquement’’, indique-t-il.
‘’Ce sont les femmes et les jeunes de Yoff qui ont financé ma campagne’’
Un modèle qu’il a eu à dupliquer à Yoff ‘’d’une manière informelle’’. ‘’J’ai eu à encadrer les femmes pour les aider à avoir des crédits avec le Fodem et des institutions bancaires de la place. Depuis 2014, nous sommes dans cette dynamique et nous avons aidé beaucoup de jeunes et de femmes yoffois à développer une activité génératrice de revenus’’, souligne-t-il en toute modestie.
Un investissement qui a fini par payer, puisque ce sont ces mêmes gens qu’il a aidés par le passé, qui lui ont renvoyé l’ascenseur en finançant sa campagne.
‘’Beaucoup de femmes ont eu à faire des calebasses de cotisations pour pouvoir financer notre campagne électorale. Il y a des jeunes que nous avons aidés à avoir des bourses d’études et qui travaillent aujourd’hui. Ils ont eux aussi contribué pour qu’on puisse avoir notre budget de campagne, et voilà le résultat. C’était une démarche participative’’, se réjouit-il.
Avec SENEWEB