« Les réalités politiques du Ps de 2012 ne sont plus les mêmes en 2017. C’est en réponse aux camarades qui ont estimé que les militants du Ps ont été lésés. Au contraire ils ont été bien défendus lors de ces investitures même si les camarades voulaient plus de postes de représentativité », dit-il.
Le ministre de l’Education Nationale toujours dans sa quête de justification de la baisse du quota alloué au Ps renchérit : « Quand vous dirigez, vous avez le droit de dire la vérité aux gens. En 2012, on avait fait les investitures aux élections législatives dans Benno bokk yakaar (Bby) sur la base des résultats du premier tour de l’élection présidentielle de la même année. Entre temps, chaque parti a eu des activités. D’autres sont implantés sur le plan national. Si dans toutes les Collectivités locales d’une région, il y en a 32, vous n’avez gagné qu’une ou deux d’entre elles, vous ne pouvez pas avoir les mêmes prétentions que vous en aviez en 2012 ».
En effet, pour le responsable socialiste il est normal qu’il y ait des mouvements de frustrations et autres mécontentements mais ce qui est le plus important c’est la posture a adopté une fois tout ceci exprimé en vue de retrouver l’intérêt de la coalition.
« Dans tous les partis politiques de BBY y compris dans l’APR, il y a eu des levées de boucliers tout comme dans les partis de l’opposition. C’est normal pour des investitures, qu’il y ait des états d’âme, frustrations et des déceptions. Le Parti socialiste va y arriver en mobilisant tous ses militants et responsables à la base pour que les listes de la coalition BBY gagnent partout au Sénégal », conclut-il.