« Je disais au président Macky Sall l’autre jour que je n’ai jamais été pour le quinquennat. J’ai toujours été pour le septennat. Car, dans l’exécution de nos programmes, nous ne disposons pas de tous les moyens financiers pour le faire. Nous avons souvent recours à l’extérieur pour financer ces programmes », a dit M. Sagna.
Avec son expérience, il a pris l’exemple de la Banque mondiale. « Avec des projets importants d’une valeur de 10 à 15 milliards FCFA, il ne vous faut pas moins de 4 ans entre l’idée de projet et sa mise en exécution et pas moins de 3 ans pour l’Union européenne. C’est trop court 5 ans », insiste-t-il, sur la Rfm.
Sur la suppression à venir du poste de Premier ministre, Robert Sagna dit ne pas voir de raisons majeures qui fondent la position de l’opposition pour s’opposer à cette décision, étant donné que l’expérience à prouver que c’est un élément important lorsqu’on veut aller vite
Au cours d’une réunion tenue jeudi dernier, les présidents Idrissa Seck, Ousmane Sonko et Madické Niang ont échangé sur la situation nationale du pays dont la suppression du poste de Premier ministre voulue par Macky Sall. Issa Sall, absent à cause d’un déplacement hors du pays a exprimé son accord.
Selon eux, l’initiative de supprimer le poste de Premier Ministre au Sénégal « exige une nouvelle consultation du peuple souverain, d’autant plus que ce projet n’a été mentionné dans aucun des programmes proposés aux sénégalais lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019 ».
Avec Pressafrik