Elle a, en outre, encouragé « la classe politique à prendre de toute urgence les mesures nécessaires pour rétablir le calendrier électoral (le calendrier initial du 25 février) conformément aux dispositions de la Constitution du Sénégal ». Celles-ci interdisent formellement toute réduction de même que tout rallongement du mandat présidentiel. Par conséquent, le report, décidé par le président Sall et entériné par l’Assemblée nationale, va à l’encontre de ces dispositions constitutionnelles.
En ces temps difficiles pour le pays et la région, la Commission de la CEDEAO « lance un appel à toutes les parties prenantes pour qu’elles renoncent à la violence et à toute action susceptible de troubler davantage la paix et la stabilité du pays ». Elle a également exhorté « les forces de l’ordre à faire preuve de la plus grande retenue et à protéger les droits fondamentaux de tous les citoyens ».