Ces fonds pourront être investis dans des projets avec des rendements à long terme.’’ Quant au fonds de stabilisation, il estime qu’il va permettre de prémunir le Sénégal des risques de volatilité des recettes d’hydrocarbures. ‘’La production, souligne-t-il, pourra à chaque fois être adaptée à la situation. Mais ce fonds devra disposer de produits financiers à faible risque et suffisamment liquide pour assurer une disponibilité immédiate de la trésorerie’’. Et de préciser : ‘’Quand on parle de recettes d’hydrocarbures, nous avons deux composantes essentielles : une composante prix et une composante production. Les prix, nous ne les maitrisons pas ; ils sont fixés à l’international. Il faut donc toujours être prêt, en cas de chocs défavorables.’’ En ce qui concerne la destination des ressources (environ 700 milliards par an), elles sont de trois ordres principalement. Selon Abdoulaye Daouda Diallo, un maximum de 90 % des recettes projetées chaque année va abonder le budget général ; un minimum de 10 % au fonds intergénérationnel, en plus du fonds de stabilisation qui va capter le surplus des recettes projetées à la fin de chaque trimestre résultant de la différence entre recettes projetées et les recettes effectivement encaissées. ‘’Pour doter ce fonds de suffisamment de ressources, la loi a prévu que dans les six premières années de l’exploitation, un comité d’experts proposera un pourcentage pour abonder ce fonds.
|
Répartition des ressources hydrocarbures : Un projet de loi pour les générations futures
En sus de l’interdiction de toute cession anticipée ou hypothèque sur les ressources d’hydrocarbures, le projet de loi relatif à la répartition des revenus issus de l’exploitation du pétrole et du gaz prévoit un fonds de stabilisation et un fonds intergénérationnel, afin d’assurer une bonne gestion de ces ressources.
Ces fonds pourront être investis dans des projets avec des rendements à long terme.’’ Quant au fonds de stabilisation, il estime qu’il va permettre de prémunir le Sénégal des risques de volatilité des recettes d’hydrocarbures. ‘’La production, souligne-t-il, pourra à chaque fois être adaptée à la situation. Mais ce fonds devra disposer de produits financiers à faible risque et suffisamment liquide pour assurer une disponibilité immédiate de la trésorerie’’. Et de préciser : ‘’Quand on parle de recettes d’hydrocarbures, nous avons deux composantes essentielles : une composante prix et une composante production. Les prix, nous ne les maitrisons pas ; ils sont fixés à l’international. Il faut donc toujours être prêt, en cas de chocs défavorables.’’ En ce qui concerne la destination des ressources (environ 700 milliards par an), elles sont de trois ordres principalement. Selon Abdoulaye Daouda Diallo, un maximum de 90 % des recettes projetées chaque année va abonder le budget général ; un minimum de 10 % au fonds intergénérationnel, en plus du fonds de stabilisation qui va capter le surplus des recettes projetées à la fin de chaque trimestre résultant de la différence entre recettes projetées et les recettes effectivement encaissées. ‘’Pour doter ce fonds de suffisamment de ressources, la loi a prévu que dans les six premières années de l’exploitation, un comité d’experts proposera un pourcentage pour abonder ce fonds.
POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022