Comme Paul Biya, Macky Sall a fait main basse sur la justice de son pays pour se donner une bonne image à travers le cirque de la lutte contre la corruption, guettant l’instant propice pour emprisonner ses éventuels rivaux. Cependant, Macky Sall est le chef d’État africain qui passe les marchés les plus scandaleux pilotés par des réseaux d’escrocs et de mafieux.
Le palais présidentiel que Macky Sall prévoit de construire à Diamniadio va coûter 100 milliards de francs Cfa. Le projet a été confié à l’architecte libano-ivoirien Pierre Fakhoury. Ce dernier réclamerait du pétrole en contrepartie du financement de l’édifice. Pierre Fakhoury serait un habitué à ce type de règlement en nature comme les gangsters de l’ancien Texas, à travers sa société YAM’S.
La star internationale Akon , de son vrai nom Alioune Badara Thiam, concepteur du projet ” Akon lighting Africa”, prévoyant fournir l’électricité dans 40 pays africains pour un coût total d’un milliard de dollars, est déjà opérationnel dans 16 pays du continent africain et non chez lui-même au Sénégal où Macky Sall a bloqué le dossier, préférant aller acheter un lampadaire en France pour 1 million 142 mille francs par pièce , pour un coût total de 57 milliards 69 millions de francs CFA. Le marché du TER de Macky Sall est la plus grosse escroquerie du siècle.
Non seulement il n’est pas un train à grande vitesse, mais il coûte 568 milliards pour 57 kilomètres, soit 10 milliards par kilomètre . Pendant ce temps, au Nigeria, le TGV (train à grande vitesse) a coûté 532 milliards pour 187 kilomètres, soit 2,8 milliard par kilomètre.
Malgré la création du ministère de la Bonne gouvernance et l’Office National de Lutte contre la corruption, le Sénégal est toujours dans la zone rouge des pays corrompus du monde dans le classement de Transparency International. Macky Sall qui a les mains les plus sales du Sénégal, a rendu la justice du Sénégal aussi très sale. Comme le disait F. Dostoïevski : "Si le juge était juste, peut-être le dirigeant du pays serait le premier coupable".
J. RÉMY NGONO
Journaliste d'origine camerounaise, chroniqueur à la RFI