Une « union » nécessaire pour s’assurer « de barrer la route à l’imposture », a-t-il ajouté, 48h après son retour à Kinshasa dans un climat de tension. Les autorités ont d’ailleurs interdit un meeting de son regroupement.
« Une vaste prison à ciel ouvert »
Il a en outre accusé le régime du président Joseph Kabila d’avoir fait de la RDC « non seulement une vaste prison à ciel ouvert, mais aussi un mouroir et un tombeau aux profondeurs abyssales ». « L’heure est plus que grave. Notre patience a atteint ses limites, nous n’allons plus accepter aucune autre négociation » avec le régime, a-t-il insisté. « Kabila doit partir. »
Sa formation, le Rassemblement, conteste notamment l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre, qui prévoyait la tenue d’élections d’ici fin 2017. Le recensement des électeurs dans les deux provinces troublées du Kasai, dernière étape avant la publication d’un calendrier électoral en RDC, n’a pas commencé lundi, contrairement aux annonces des autorités.
Source Jeune Afrique