En fin politicien, Idrissa Seck s’est emmuré dans un silence assourdissant durant presque toute la période préélectorale pour peaufiner une stratégie de revigoration politique dans le but de se rattraper après ses moults dérives verbales. Une stratégie payante qui lui vaut toute cette attraction. La ville de TOUBA en est une parfaite illustration où du statut de mal aimé, il y a quelques années, Idy est devenu le leader le plus adulé dans la cité religieuse.
Fidèle à ses convictions d’homme politique, le patron de REWMI est quasiment l’homme politique le plus constant sur le paysage sénégalais. Il totalise 44 années de militantisme actif avec une expérience avérée dans la gestion étatique. Directeur de campagne de l’ancien Président Abdoulaye Wade à 29 ans, ministre à 35 ans, ministre d’État et tout-puissant directeur de cabinet de Wade à 40 ans puis Premier ministre à 42 ans, Idrissa Seck fait partie de ces rares hauts fonctionnaires dotés de ressources nécessaires pour présider aux destinées de notre République.
Avec programme politique inclusif et progressiste décliné sous forme d’un projet chiffré dénommé 1-3-15-45, il propose le redressement national avec une gestion juste, efficace et ambitieuse des deniers publics.
A travers ses différents discours lors de cette campagne électorale, Idrissa Seck incarne le prototype du dirigeant capable d’impulser un sursaut de fierté au sénégalais, de briser les chaines du désespoir afin de mettre la créativité et l’énergie des populations au service de l’amélioration du bien être de ce peuple qui l’a vu naitre.
Vrai challenger du Président sortant, Idy joue ses toutes dernières chances pour briguer le suffrage des sénégalais avec d’énormes avantages comparés aux scrutins de 2007 et 2012.
Par Amadou Demba Lo