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Professeur Moussa Diaw : «Khalifa Sall n’a pas besoin d’introduire une demande»

POLITIQUE
Samedi 17 Août 2019

Selon le professeur Moussa Diaw, le refus de Khalifa Sall et ses avocats d’adresser au chef de l’Etat une demande de grâce évoqué par certains pour justifier l’absence du nom de l’ancien député-maire de Dakar sur la liste des quatre cent vingt-six (426) personnes, condamnées pour des infractions diverses et incarcérées dans différents établissements pénitentiaires du Sénégal sorties de prison par grâce présidentielle à la veille de la Tabaski est un faux débat.

 Joint au téléphone par Sud quotidien, l’enseignant chercheur en Science politique à l’Université Gaston Berger de Saint louis soulignant que la grâce n'est assujettie à aucune condition précise que pour rebondir en politique, Khalifa Sall a plus besoin d’une amnistie.

«LA DEMANDE DE GRACE EST UN DEBAT D’ORDRE POLITIQUE» 

«La grâce, c’est une donnée institutionnelle, un pouvoir discrétionnaire qui relève du chef de l’Etat qui n'est assujetti à aucune condition. C’est lui qui peut décider de gracier telle ou telle personnalité en fonction des délits. A mon avis, contrairement à l’avis de certains, Khalifa Ababacar Sall n’a pas besoin d’introduire une demande. Donc, ce débat agité est d’ordre politique et il n’a pas sa raison d’être d’autant plus qu’au lendemain de sa prestation de serment, le président, lui-même avait dit qu’il attend la fin des procédures judiciaires avant de prendre cette décision-là. 

Maintenant, qu’on est aux termes de ces procédures, je crois que la grâce ne peut venir que du président de la République. Et cela n’est pas du tout conditionné de par une demande. La preuve, vous avez certainement entendu Seydou Guèye, ministre chargé de la communication de la présidence dire clairement que «la grâce est un droit constitutionnel reconnu au chef de l'État qui n'est assujetti à aucune condition mais aussi que le Président n’a pas exigé qu’il y ait une demande».

 «POURQUOI MONSIEUR KHALIFA ABABACAR SALL N’A PAS BESOIN DE GRACE» 

«Ceux qui agitent donc ce débat essaient juste, à mon avis, d’instrumentaliser cette demande de grâce et je ne pense pas que les avocats de monsieur Khalifa Ababacar Sall ou ses proches vont accepter. Car, en réalité, politiquement, il n’en a pas besoin parce que le faire, c’est un abaissement, c’est reconnaitre la responsabilité de leur client dans cette affaire-là et c’est faire profil bas. Avec la grâce, il pourrait recouvrer la liberté mais cela ne dédouanera pas de son passé judiciaire inscrit dans son casier judiciaire. Avec cette situation, il ne pourra pas rebondir en politique, il ne pourra même pas être sur une liste des élections. Ça, c’est des contraintes majeures de la grâce, il peut bénéficier d’une liberté mais politiquement, il ne pourra agir. Car, la grâce ne le dispense pas des contingences judiciaires de sa condamnation».

 «L’AMNISTIE, SEULE VOIE POUR LUI DE REBONDIR EN POLITIQUE» 

«Ce qui l’enragerait donc, c’est plutôt une amnistie car, avec la grâce, il aurait un casier judiciaire avec cette condamnation. Donc, pour rebondir politiquement, il a plus besoin d’une une amnistie. Et cette dernière dépend de la volonté de la majorité d’apaiser le climat social et politique mais aussi d’un certain nombre de facteurs dont des négociations politiques secrètes qui puissent aboutir à une amnistie. Seulement, la situation politique actuelle très compliquée au niveau de son parti ou ancien parti, si on peut s’exprimer ainsi, n’est pas à arranger les choses pour lui. En effet, avec la guerre de succession qui se prépare au Parti socialiste, je vois mal son retour dans ce parti accepté par tous surtout quand on sait qu’il pourrait être projeté à la tête de cette formation politique. Ensuite, il y’a les échéances électorales à venir avec les élections locales. Je ne pense pas ses adversaires politiques vont lui accorder cette amnistie en cette période de préparation des élections locales au risque de le voir rebondir.

Il sera difficile pour lui d’obtenir vite cette amnistie surtout qu’il ne dispose actuellement pas des ressources pour se reconstruire un poids politique important, une coalition solide pour pouvoir justement mener le combats et rebondir et de ne pas perdre sa place au niveau de l’espace politique sénégalais. Il avait certes un maillage au niveau des mairies de la capitale mais depuis qu’il est en prison il y a un net rétrécissement de son entourage et certains de ses partisans ont rejoint la majorité.

Cependant, si jamais, il bénéficie d’une amnistie, ce qui m’étonnerait d’ailleurs, il pourrait rebondir très vite».

Dakarmatin
 

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