« Les gens agréent l’orientation que nous avons donnée à notre combat. Thiès est une ville de révolte et de refus. La région se retrouve facilement dans le combat qui est le nôtre : le refus de l’arbitraire et de l’injustice », fulmine Ousmane Sonko devant la mairie de Thiès. Selon lui, « c’est un combat de refus d’un système de prébendes de l’Etat qui privilégie les intérêts étrangers sur les intérêts nationaux ».Non sans parler de l’échec de ce « système qui, après 57 ans, a fini de plonger ce pays dans un chaos socio-économique ».
Pour l’ancien inspecteur des Impôts et domaines radié de la Fonction publique par l’Etat , « le Sénégal a tout le potentiel. Mais tant qu’on aura un leadership complexé à la solde des institutions internationales, tout ce qu’on fera sera au profit des étrangers ».
Avant de poursuivre : « la pauvreté ne recule pas. L’éducation et la santé sont par terre. C’est ce système qu’il faut raser pour un système basé sur l’amour du pays au profit des Sénégalais ». Par ailleurs, le patron de la Coalition « Ndawi Askan Wi » / Alternative du Peuple a tenu à faire savoir que « Les législatives sont une compétition politique.
Le citoyen est plus averti, serein et se forge une opinion en disséquant l’offre politique ».M. Ousmane Sonko, leader de « Pastef », est à la tête de la coalition qui regroupe des noms bien connus du landerneau politique, comme le Dr Dialo Diop du Rnd ou encore Oumar Faye de « Leral Askan Wi ».