Mais même s’il regrette l’interprétation qui a été faite de sa sortie à propos de la charte de la non-violence, le leader du parti Pastef s’est voulu clair et catégorique. Il n’a pas besoin d’intermédiaire avec les chefs religieux du pays. «Je n’ai pas besoin d’intermédiaires avec les chefs religieux du pays. S’ils ont besoin de moi, je partirais les rencontrer. S’ils m’appellent, je prendrais leurs appels. Mais je n’accepterai pas d’intermédiaires entre les chefs religieux et moi. Car, chaque jour, on voit des intermédiaires incriminés sur certains faits et moi je ne suis pas dans ça», s’est-il démarqué catégoriquement. Par ailleurs, le leader du Pastef, tout en se félicitant de l’initiative du Cadre unitaire de l’Islam au Sénégal pour pacifier l’espace politique, reste sceptique quant à la signature de la charte qu’il propose. «Je respecte beaucoup ceux qui ont pris l’initiative, car, en mars 2021, ils étaient venus me voir chez moi. Et je leur avais demandé clairement est-ce que si le président était fautif ils seraient en mesure de lui notifier cela ? Et jusque-là je n’ai pas eu de réponse par rapport à mes questions, mes préoccupations. Ce que je demande au Cadre, c’est de me dire ce qu’il a fait depuis les événements de mars. Parce j’ai été victime d’attaque à Ziguinchor, on a aussi vu les président Macky Sall mettre en garde l’opposition et jusqu’à présent nous n’avons pas entendu sa réaction. Ils nous proposent une charte. Mais nous leur disons qu’il y a déjà une charte. Nous avions écrit un mémorandum après les événements de mars, qu’ils avaient promis de donner au Khalife général des Mourides et on nous avait dit que ce mémorandum sera transmis au président de la République via le Khalife général des Mourides. Mais nous demandons toujours où est ce mémorandum ?» Une question à laquelle Ousmane Sonko n’est pas près de trouver une réponse… Et pour cause