Menu



Ziarra annuelle de Fès : Thierno Malick Ba renforce la diplomatie religieuse “Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités" 

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Ndiogou Sarr, constitutionnaliste : «Rien ne s’oppose à l’installation de Khalifa Sall à l’Assemblée nationale»

POLITIQUE
Mercredi 9 Août 2017

Élu député alors qu’il est en prison, la loi permet-elle à Khalifa Sall de pouvoir être physiquement présent à l’Assemblée nationale en septembre prochain afin d’être installé dans ses nouvelles fonctions de député ? Et une fois vêtu de ce nouveau statut, quelle tournure pourrait prendre son procès ? Ce sont là autant de questions auxquelles Ndiogou Sarr, Maître de conférences et enseignant en Droit public à la faculté de Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), a apporté des réponses dans cet entretien avec Seneweb.


Khalifa Sall est élu député alors qu’il est actuellement en prison. Au regard de la loi, y-a-t-il des obstacles à son installation dans ses nouvelles fonctions de député ?

Cela ne doit pas poser de problèmes majeurs. Parce que Monsieur Sall fait l’objet de poursuites et au moment où je vous parle il est en détention provisoire. Il n’a pas encore été condamné. Donc il peut bénéficier de tous ses droits politiques comme civiques. D’ailleurs, c’est ce qui lui a valu d’être présenté comme éligible aux élections législatives. Par conséquent, il a été élu. Donc M. Sall a changé de statut. Et quand il change de statut, les choses doivent nécessairement bouger. Il est vrai que les choses qu’on lui reproche remontent d’avant qu’il ne soit élu député.

Y a-t-il obligation qu’il soit présent lors de l’appel nominal des députés ?

Que prévoit la loi ? Une fois que le Président de la République convoque par décret l’Assemblée nationale, tous les députés nouvellement élus ont l’obligation de se présenter. Et l’appel pour l’installation est fait par le député le plus âgé tandis que le député le plus jeune sera secrétaire. A partir de ce moment, le Président de séance va appeler nommément les députés qui sont investis. Ils ont l’obligation de se présenter physiquement pour qu’on les identifie et qu’on les installe. Donc, je ne vois pas pourquoi Khalifa Sall pourrait ne pas répondre, d’autant plus que, à ce que je sache, il a voté aux législatives. Parce qu’il bénéficie de tous ses droits. Par conséquent, le juge peut dire aussi à Khalifa Sall d’aller répondre à l’appel de l’Assemblée nationale comme la loi l’exige, qu’il soit présent.

Et quelle tournure pourrait prendre la procédure enclenchée contre lui, notamment avec l’immunité qui lui sera conférée ?

Une fois que Khalifa Sall est installé dans ses fonctions de député, il est évident que même si on doit continuer la procédure, il faudra que la justice demande la levée de son immunité parlementaire. Parce que les faits qu’on lui reproche sont intervenus avant qu’il ne soit député. Si on l’avait condamné, il n’aurait pas pu se présenter. Maintenant pour pouvoir continuer les poursuites, il faut que la Justice demande la levée de l’immunité parlementaire. C’est le cas de figure qui se pose. Mais je ne vois pas en quoi le Juge pourrait s’opposer à ce qu’il aille répondre à l’appel de la séance d’installation des députés nouvellement élus. Rien ne s’oppose à ce qu’il se présente à l’Assemblée pour être en phase à l’obligation et aux règles de l’Assemblée nationale.
 

Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022