« Ce qu’il faut comprendre, pour le moment, c’est que Khalifa Sall est en détention préventive, vu l’absence de procès et de condamnation. Normalement, on ne devait même pas l’empêcher d’exercer son droit de vote. Notre dispositif juridique n’empêche pas, expressément, à un détenu, jouissant de ses droits civils et politiques, de pouvoir l’exercer. Mais dans la pratique, aucune mesure n’est prise pour pouvoir permettre à ces détenus-là de pouvoir exercer leur droit de suffrage », a-t-il soutenu.
Pour cela, Ndiaga Sylla considère que ces dysfonctionnements sont à corriger car, selon lui, dans d’autres pays, on permet le vote par procuration ou bien même la liberté conditionnelle pour permettre à ces détenus de pouvoir exercer leur droit de suffrage.
« Si le Conseil constitutionnel confirme les résultats de la commission nationale de recensement des votes, il est clair que Khalifa Sall sera député, et de ce point de vue, c’est une autre procédure qui sera enclenchée », a-t-il précisé.