Le conseiller politique du maire de Dakar de rappeler dans la foulée aux partisans du pouvoir que «dans l’affaire Khalifa Sall, il n’est pas question de souveraineté nationale mais de banditisme juridique».
Mieux, poursuit-il : «dans un système où les Etats souscrivent à la justice internationale la justice n’est plus une question de souveraineté».
Très en verve, Moussa Taye se dit d’avis que «quand on est un état voyou qui viole ses lois et les traités internationaux, quand on est un Etat voyou qui viole les droits de ses citoyens, quand on est un Etat voyou qui utilise la justice contre des adversaires politiques, il ne faut pas s’étonner de subir la réprobation de la communauté internationale».
Soulignant enfin que «ce n’est certainement pas le régime de Macky Sall qui a bradé les intérêts nationaux au profit du capital étranger qui va nous parler de néo colonialisme».