09h 12 : Barthélemy Dias n'est pas encore dans le box. Mais ses avocats notamment Me El Hadji Diouf est déjà sur place.
09h 16 : Le Juge Yakham Keita et ses assesseurs vont statuer sur l'affaire Barthélemy Dias. Ils sont déjà sur place. Le maire de Mermoz/Sacré-Coeur est poursuivi pour outrage à magistrat et appel à l'insurrection.
09h 18 : La salle est remplie de monde. Les forces de l'ordre sont obligées de faire sortir certains partisans de Barthélemy Dias.
09h 20 : L'affaire Barthélémy Dias est appelée à la barre
09h 30 : les premiers mots de Barthélémy Dias devant le juge : "Je suis venu à plusieurs reprises devant votre tribunal pour des raisons politiques"
... Les avocats de Barthélemy Dias : Me khoureichi Ba. Me El Amadou Sall. Me Alioune Cisse. Me El hadji Mamadou Ndiaye. Me Ousseynou Fall et enfin Me El Hadji Diouf
09h : 32 : Les avocats de Barthélémy Dias veulent soulever des exceptions.
09h 40 : Me Khoureichi Ba avocat de Barthélémy Dias : M. Le juge selon 376 du Code de procédure pénale, je souhaite soulever une nullité absolue de cette procédure. Mon client est poursuivi pour 3 infractions. On sent une ruse du procureur dans le sens de tromper le tribunal et de nuire aux droits de Barthélemy Dias.
Le fond de l'exception 174 du Cpp est mal libellé. Le groupe de mot non rendu public a été omis. Selon l'article 190 du Ccp et L'article 190 in fine. Les moyens de divisions sont définis par l'article 248 du code de procédure pénale. Nous savons très bien comment Barthélemy Dias a été arrêté. L'auteur principal est le patron de Dakar actu. Barthélemy Dias n'est que le complice. C'est une exception de nullité qu'il faut soulever.
09h 41 : Me Alioune Cissé, avocat de Barthélémy Dias déclare que le tribunal est incompétent pour juger cette affaire
09 h 50 : Me El Modou Ndiaye avocat de Barthélémy Dias demande au juge d'annuler le procès-verbal préliminaire
A notre arrivée, nous avons voulu un entretien avec M. Dias. Mais ceci nous a été refusé. Donc le fait que l'officier ne nous a pas donné l’autorisation de nous entretenir avec notre client entache le procès-verbal nullité. Nous savons que c'est lié à la vidéo qui circule. Les droits de Barthélemy Dias ont été violés, je vous demande d'annuler le procès-verbal préliminaire.
10h 07 : Le procureur Lamine Cissé demande au juge de rejeter toutes les exceptions de la défense
On ne peut pas faire prospérer ces exceptions soulevées par la défense. Le procès-verbal n'est entaché d'aucune nullité. On ne peut pas reprocher au procureur d'être mêlé à tout cela. Cette exception doit être rejetée purement et simplement. Les outrages qui sont jugés dans le tribunal de Khalifa Sall ne sont pas les mêmes qu'ici. Les faits sont constants, Barthélemy Dias a commis un flagrant délit. Donc il doit être jugé là au niveau du Tribunal de flagrants délits de Dakar. Dans ce cas M. le président, je vous demande de rejeter les exceptions soulevées par la défense.
10h 08 : La défense réplique et persiste
Nous avons le Pv. Est-ce que le procureur a répondu à la question. En ne répondant pas à cette question. La sanction de la réponse est que le procès-verbal est nul. Au nom des droits de la défense M. Le président nous vous demandons M. le président d'annuler ce procès-verbal.
10h 09 : Le procureur revient à la charge
Si les avocats de M. Dias disent qu'on ne lui a pas notifié les chefs d'inculpation qui lui sont reprochés, M. Le président je suis désolé, mais je dis que ce n’est pas vrai. Parce que le prévenu sait pertinemment ce qui lui est reproché. Les exceptions doivent être purement et simplement discutées.
10h 10 : Le président du Tribunal et ses assesseurs se concertent sous le prétoire.
10h 12 : Le procureur souligne que cette affaire doit être revue dans le fond.
10h 13 : Le président a décidé de suspendre l’audience pour 30 minutes afin de revoir les exceptions soulevées par la défense...
Les exceptions soulevées par la défense sont la nullité du procès-verbal et l'incompétence du Tribunal.
11h 20 : Reprise de l'audience et première victoire des avocats de la défense, car le tribunal a décidé de joindre leurs exceptions dans le fond du dossier.
A noter qu’Aida Mbodj et Malick Gackou, Therno Bocoum et le maire de Dieupeul Derkhlé sont présents dans la salle pour soutenir Barthélémy Dias.
11h 28 : Barthélémy Dias s'exclame : "Je ne veux pas rentrer à la maison"
Barthélemy Dias: je remercie tout le monde. Je ne souhaite pas rentrer à la maison. Et je n’ai pas envie de rentrer à la maison. Mon frère que j'ai rejoint en prison est détenu là-bas. Je peux vous donner les éléments qui prouvent que le procès de Khalifa Sall n'a pas été équitable. Si certains ont été choqués par mes propos, je m'en excuse. Je souhaite dire que sur la constitution, que je n'ai jamais insulté un magistrat. J'ai parlé d'une certaine magistrature, d'une très haute magistrature. Pour faire des règlements de compte politiques.
Il y a plus de 2000 détenus a Rebeuss qui sont renvoyés chaque jour à cause de moi. Je refuse de me taire. Le verdict rendu par le juge Malick Lamotte sur l'affaire Khalifa Sall est injuste. Je parlais au sens figuré. La Constitution me permet. Je n'ai pas cité des magistrats, mais des comportements. Khalifa Sall ne mérite pas ça. Le peuple Sénégal ne mérite pas ça. A ce titre je préfère me torde de ma liberté pour combattre cette injustice.
11h 40 : Quand je sortirai d'ici, je vais mettre en place un mouvement Khalifa en prison tout le monde en prison.
Barthélémy Dias poursuit : Je suis à l'origine de l'ambition politique de Khalifa Sall. Donc je ne pourrais pas être en liberté et le laisser là-bas tout seul. Quand je sortirais de la prison... Nous n'avons pas les moyens de faire face aux forces armées du Sénégal. Personne ne s'est réjoui de la décision du juge et si vous devez me condamner pour mes propos, vous devez aussi condamner tout le Sénégal. Parce que de près ou de loin, tous les Sénégalais ont fustigé le verdict.
11h 50 : punchlines entre le procureur et Barthélémy Dias
Le procureur attaque : je me suis senti offensé moi-même par vos propos. En tout cas moi.
Barthélemy Dias réplique : Moustapha Cissé Lo avait déclaré que tous les magistrats sont des corrompus. Où était le procureur ? Nous avons longtemps lutté pour cette démocratie. Le «Coumba am nday coumba amoul ndaye dafa doy si Sénégal».
11h 55 : Barthélémy continue
Je n’ai pas insulté qui que ce soit. Mais le français dit si vous avez votre chien et que vous voulez vous débarrasser de lui vous l'accusez de la rage. J’aurais aimé que le procureur de la République Serigne Bassirou Gueye soit là. Je parle de cette magistrature très haute. Vous voulez me condamner j'ai dit autrement tout ce que le magistrat Dème a dit.
11h 57 : Me El Hadji Diouf intervient : "cette justice injustice, cette justice lâche cette justice commandité inhumain. Est-ce que vous n'êtes pas en train de crédibiliser la justice M. Dias ?" et fait rire le président du Tribunal.
11h 58 : Barthélemy Dias répond : J'ai essayé de créer un électrochoc dans la tête de certains juges.
12h 16 : Barthélemy Dias devant la barre pour répondre aux questions de son avocat Me El Hadji Diouf.
Me El Hadji Diouf : Nous devons donner des cours de Français à certains. Si faire reculer ou renverser un régime y a une différence. Parce que le Pv a dit que vous avez appelé à renverser un régime.
Barthélémy Dias : Je n’ai pas dit ça. Nous sommes plus compétents et dévoués à balayer ce régime en place. Je n'ai pas les moyens de faire face aux forces de l'ordre. Mais je vais mettre en place un mouvement " Khalifa Sall ne prison tout le monde est en prison".
Me El Hadji Diouf: Prenez-vous le contre-pied du juge Hamidou Deme et le juge Teliko. Ou vous êtes-vous d'accord ?
Barthélemy Dias: le juge Dème a accepté de sacrifier sa carrière à cause d'une magistrature qui a démissionné. Je suis le porte-voix des sans voix. Je suis prêt à vendre ma liberté pour le peuple.
12h 20 : Le juge recadre: Me El Hadji Diouf votre client a déjà répondu à ces questions.
12h 23 : Me Ousseynou Fall interroge son client devant la barre
Me Fall : vous avez une riche carrière politique. Est-ce que dans le passé il vous est arrivé d'être poursuivi pour outrage à la magistrature.
Barthélemy Dias: Non. C'est la première fois que je rentre à Rebeuss pour des raisons politiques. Mais malheureusement la démocratie du Sénégal n'a pas atteint la maturité.
Me Fall : En 2012, Est ce que Macky Sall n'avait pas lancé un appel pour bouter par la force le président Wade ai Palais.
Barthélemy Dias : Oui. Parce que j'étais à côté de lui.
12h 47 : Le réquisitoire du procureur : 2 ans de prison pour Barth
Le prévenu comparait devant votre juridiction pour outrage à la magistrature et appel à un attroupement non armé. A l’occasion des interviews qu'il a offertes à certains organes de presse. Le premier chef d'inculpation qui est l'appel à un attroupement non-armé. Devant votre barre M. Dias a souligné qu'il n'a pas appelé à l'insurrection mais il a voulu regrouper pour des attroupements non armés dans le but de renverser le régime. Il a appelé la population à descendre dans la rue pour manifester. C'est cette infraction définie par l'article 95 du Code de procédure pénale qui le sanctionne. Heureusement les Sénégalais n'ont pas répondu. Dans cette justice il y a des hommes nobles qui ont défendu l'honneur de la justice.
L'outrage, ce sont ces fonctionnaires qui au nom de leurs fonctions sont protégés par la loi. M. Dias a traité les magistrats de prostitués. C'est à dire que les magistrats et les juges baissent leurs culottes pour accepter de subir n'importe quoi. Notre honneur est bafoué. Peu importe ce qui se passe dans la magistrature. En lisant le procès-verbal préliminaire, il y a bel et bien outrage la magistrature. Nous sommes discrédités de tout bord. M. Le président, c'est à nous de redorer le blason. M. Le président je vais à mon homologue, Me Cissé qui disait que l'infraction pour outrage à la magistrature ne peut pas être jugée par la magistrature. Je lui dis bel et bien que ce tribunal est compétent. Je demande qu'il (Barthélemy Dias) soit retenu dans les liens de la détention avec un emprisonnement de 2 ans.
13h 05 : Me Amadou Aly Kane demande la relaxe pure et simple
M. Le président je vous demande de relâcher purement et simplement Monsieur Barthélémy Dias. L'intention n'est pas prouvée. Jugez les déclarations d'un leader politique ce n'est pas intéressant M. Le président.
13h 09 : Me Alioune Cisse
On peut condamner quelqu'un qui fait des commentaires pour une décision de justice. Dans ce cas on aurait condamné tous les sénégalais. Parce que tout le monde a eu à émettre des commentaires.
13h 28 : Me El Haj Amadou Sall demande à Barthélémy Dias de continuer sur sa lancée
Un seul gendarme aurait suffi pour interpeler Barthélemy Dias. Mais déplacer des éléments de la GIGN armés jusqu'aux dents pour aller cueillir Barthélemy Dias, pour une simple convocation, c'est une honte pour moi.
13h 35 : Le juge Yakham Keita suspend l'audience jusqu'à 15 heures
Suite plaidoirie Me Sall : M. le procureur, je regrette quand vous dites que vous vous êtes retrouvés dans les propos de Barthélemy Dias. "Juge waroul gnak fayda. Juge waroul nafaik (un juge ne doit pas être hypocrite)". M. Le procureur vous n'avez pas le droit de vous retrouver dans ces propos. Macky Sall a tenu des propos plus graves. Parce qu'il a fait appel à l'armée nationale pour que le Président Wade soit délogé du palais de la République. C'était lors de sa candidature pour la présidentielle de 2012.
13h 40 : Au moment où un membre de sa famille lui remettait son déjeuner, Barthélémy Dias a invité ses soutiens et partisans à venir déguster de la "viande de porc"... Ambiance bon enfant !!!
15h 15 : Reprise de l'audience avec Me Mamadou Ndiaye avocat de Barthélemy Dias devant la barre pour faire sa plaidoirie.
15 h 30 : La plaidoirie de Me Mamadou Ndiaye
Quelqu’un avait dit que les magistrats sont malléables, comme des instruments. Mais Barthélemy Dias n'a pas dit ça. Il a effectivement assumé une décision de justice qu'il a fustigée. Le prévenu ne mérite pas ça. Quelqu'un a dit ce matin que le procès de Barthélemy Dias est un cadeau empoisonné. Moi, je dirais que c'est un poisson d'avril. La seule infraction qui mérite d'être discuté, c'est l'outrage à la magistrature. M. Dias ne s'est jamais adressé à un magistrat. Un arrêt tout jugement à l'arrêt comportant le jugement. L’article 324 du code pénal ne prévoit pas cela.
Le fait de citer nommément un magistrat. Vous ne pouvez pas être à la fois juge et partie. Le Code pénal n'a pas prévu le délit d'outrage à la magistrature. Ces propos doivent être recadrés dans leur contexte. Il n'a fait qu'exercer un droit constitutionnel. Vous ne pouvez pas rendre justice parce que les propos de mon client n'engagent en rien la magistrature.
Les magistrats du Sénégal doivent être fiers de Barthélemy Dias. Il a voulu amener la population à comprendre les agissements du régime en place. C'est un homme politique qui exerce un droit constitutionnel.
15h 50 : Me El Haj Diouf à la barre : "le jour où je serais Président du Sénégal..."
Le pouvoir est presque dans la rue parce qu'il est rejeté et vomi. Aujourd'hui tous les Sénégalais doivent prendre leurs responsabilités notamment les magistrats. C'est dans ce contexte de tension politique aigue qu'il y a eu la condamnation du député maire Khalifa Sall.
Des milliers de Dakarois ont porté leur choix sur Khalifa Sall. Mais ce choix n'a pas plu au pouvoir. Cela a fait mal. Ainsi on a comploté à l'égard de Khalifa Sall pour l'écarter politiquement. Khalifa Sall est à l'hôtel zéro étoile. Liberté provisoire rejetée, l'immunité parlementaire du maire de la ville de Dakar a été levée. Est -e qu'il est interdit à un élément qui appartient à un peuple de regarder et d'apprécier.
Les Juges ne sont au-dessus du peuple. Le jour où je serais président du Sénégal, il n’y aura pas de ministre de la Justice. Parce que la justice est à la merci pouvoir. Ils ont tous violé la constitution sénégalaise. De Senghor, Wade à Macky Sall, personne ne respecte l'article 80 de la Constitution. Il a été violé par tous.
. C'est une dictature pure et dure. Les avocats ne sont plus des auxiliaires de justice mais acteurs de justice. Barthélemy en tant que patriote sincère, invite à la prise de responsabilité comme là fait le juge Amadou Dème et le juge Teliko. Quiconque lorgne le fauteuil du Président va être arrêté par le procureur pour être condamné par 2 ou 6 ans. Mais le seul juge Allah va décider. Barthélemy Dias n'a pas commis d'outrage à la magistrature. Il voulait rendre service afin d'ouvrir les yeux aux juges.
Le pouvoir judiciaire n'est pas seulement les magistrats. La justice est lui-même au coeur des débats publics. Et ce n'est pas en ce moment-là qu'il faut venir pour poser les débats. On demande aux juges de prendre leurs responsabilités pour être au côté du peuple. Les mêmes déclarations ont été lancées par l'actuel président Macky Sall, mais il n'a pas été condamné. Parce que ce n'est pas important. Le simple fait de lancer un appel n'est pas une infraction d'attroupement non armé. C’est seulement un appel. Il a été arrêté parce qu'ils savent que c'est l'enfant terrible.
Ce n'est pas une démarche loyale. On extirpe le président de la République, on extirpe la presse. Moi, M. Le président je vous dis que c'est déloyale. C'est parce que vous n'avez pas voulu être attaqué par la presse qu'il est là tout seul. Je vous dis qu'on veut liquider quelqu'un parce qu'il dérange. Je vous dis M. Dias de continuer dans cette lancée. C'est très bien.
Suite plaidoirie Me El Haj Diouf
Vous êtes un garçon charmant, respectueux et élégant. Barthélemy Dias continuez à être élégant et charmant. Le procureur a dit que mon client a porté atteinte à des fonctionnaires protégés par la loi. Mais de quels fonctionnaires il parle. La justice est irremplaçable. L'infraction la plus ridicule cocasse est l'appel à l'attroupement non armé qui n'a pas été suivi
...Me El Haj Diouf poursuit :
Barthélemy Dias a appelé à la mobilisation, mais non attroupement. Il ne faut pas aller inventer des mots si on ne maîtrise pas le français. Il faut se taire. Mais quand le pouvoir agresse, il appartient aux leaders politiques de se dresser comme un seul homme pour dire au pouvoir d'arrêter.
16h 55 : La plaidoirie de Me Issa Diop : "Le prévenu a bel et bien le droit d'émettre des critiques sur une décision de justice"
Toute décision est susceptible de voies de recours. Donc il faut accepter qu'on émette des critiques sur une décision de justice. Quand j'ai entendu M. Dias à la radio. Je me suis dit qu'on risque de l'appeler en instruction. Mais après j’ai entendu qu'il été appelé par le procureur. Je me suis dit, il va être instruit sur quoi. Je me suis rendu compte qu'il ne s'agit pas d'une instruction. M. le président, le prévenu a bel et bien le droit d’émettre des critiques dictées par la constitution. Je vous demande de le relaxer purement et simplement.
17h 02 : Les micros de la salle d'audience arrêtent de marcher. Le président du tribunal suspend l'audience pour 5 minutes afin de résoudre ce problème technique
17h 05 : Pendant ce temps...Avec un sourire large jusqu'aux oreilles, le prévenu Barthélemy Dias est en train de discuter tranquillement avec ses partisans. Il est en train de parler avec tout le monde. Il circule comme il veut. C'est la star de la salle d'audience.
17h 40 : Me Khoureichi Ba : "Le grand problème, c'est qu'il y a des organes de la justice à qui on dicte des décisions".
Cette procédure à des tares depuis le début. On fait du Droit pénal. Et quand nous sommes le ministère Public on ne pas condamner tout le monde. Vous vous rendez compte que la procédure est inexacte. Chacun à sa manière de manifester sa colère. Mais ça ne veut pas dire que Barthélemy Dias n'a pas commis d'outrage à la magistrature.
Nous même nous ne sommes pas d'accord avec cette décision du juge Malick Lamotte. Mais après le procès, la vie continue. La justice doit être là pour tout le monde. Y a trop d'arbitraire dans le pays. Le grand problème c'est qu'il y a des organes de la justice à qui on dicte des décisions. On a peur des journalistes. Je vous supplie d'annuler cette procédure honteuse. Le seul attroupement était au niveau à la salle 4. Vous rentrerez chez vous et vous allez continuer le combat. M. Le président cette procédure est insensée et honteuse.
17h 45 : Les échos des cris des partisans de Barthélémy Dias arrivent jusque dans la salle d'audience. "Libérez Barthélémy, libérez Barthélémy...", entend-on. On dirait qu'ils défient les forces de l'ordre.
Pressafrik