Dès l’annnonce du meurtre de la dame Mariama Sagna de Keur Massar (Paix à son âme ), des esprits irresponsables se sont empressés d’instiller des allusions présentant cette affaire comme un assassinat politique.
Se fondant sur l’appartenance politique de la défunte, les tenants du tout-politique, adeptes de tous les moyens pour parvenir à leurs fins chimériques, ont porté des accusations graves.
On ne saurait, évidemment, compter sur une quelconque honnêteté de la part de ces irresponsables pour battre leur coulpe et retirer leurs propos gros de tous les dangers. Ils ont tenté d’utiliser précipitamment et honteusement cette affaire: quelque part ils sont même déçus que les faits éclairés par l’enquete n’orientent pas vers la thèse qu’ils ont tenté d’accroire en toute irresponsabilité !
Une chose est de réclamer la lumière sur un fait de ce genre, une autre est de porter des accusations, orienter les esprits et inoculer le doute sordide, dans une précipitation coupable.
Les organisations de droits de l’homme ratent, encore une fois, l’occasion de flétrir ces dérapages, pensant que leur cible exclusif doit être le pouvoir....
Abou Abel Thiam
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