Le sort de Khalifa Sall est scellé. Selon Me Yérim Thiam, avocat de la partie civile, la plaidoirie des avocats du maire de Dakar ne tient pas la route. «On a un dossier extrêmement solide, aussi bien sur les exceptions qui ont été soulevées que sur la question du fonds de litige. Tout le monde sait de quoi il s’agit. Il s’agit de fonds qui ont été remis à la mairie. De l’autre côté, on prétend qu’il s’agit de fonds politiques», avance Me Thiam dans un entretien avec Vox Populi.
Selon l’avocat de l’Etat «quand il s’agit de fonds spéciaux, il y a un texte qui l’organise. Et vous avez déjà vu le Président Senghor ou n’importe qui d’autre justifier l’utilisation de fonds politiques par des fausses factures ?». Des contradictions qui font sourire la partie civile qui se dit optimiste. «Il ne faut pas croire que celui qui produit de fausses factures peut nous faire croire qu’il maniait des fonds politiques. Ce n’est pas possible», dit-il.
Avec Dakarmatin