Dès l'arrivée des leaders politiques dans le secteur du ministère de l'Intérieur, la police leur a demandé de se disperser. Face au refus, les forces de l'ordre ont lancé massivement des gaz lacrymogènes provoquant la colère de l'opposant et ancien maire de Dakar, Pape Diop.
« Vous avez vu la barbarie avec laquelle nous avons été accueillis par les forces de l'ordre ? A chaque fois, elles n'hésitent pas à jeter des grenades lacrymogènes sur des citoyens qui manifestent pacifiquement », déplore-t-il.
« Nous avons exigé que le régime de Macky Sall mette en place une autorité indépendante, qui puisse véritablement, de façon transparente et démocratique, organiser l'élection présidentielle de 2019. C'est ce qu'ils ont refusé ».
A moins d'un an de la présidentielle, le premier tour est prévu le 24 février 2019, la tension politique est en tout cas permanente et l'absence de dialogue entre la majorité et le PDS ne fait qu'accentuer les divisions.