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Malick Sonko: "Le parrainage sera l'arme fatale qui emportera Macky Sall"

POLITIQUE
Mardi 28 Août 2018

Malick Sonko, membre fondateur du nouveau parti de Samuel Sar, Libéralisme Social Sénégalais, descend en flammes le président Macky Sall et son parrainage. Le coordonnateur régional dudit parti à Ziguinchor, par ailleurs inspecteur de l’Education, au micro de Senego, a jeté un regard froid sur la situation socio-économique du Sénégal, non sans revenir sur les affaires Me Sèye, le pétrole frelaté…


Malick Sonko: "Le parrainage sera l'arme fatale qui emportera Macky Sall"
Comment Samuel Sarr qui n’a pas de base politique va-t-il procéder pour engranger des voix en perspective de la présidentielle ?

S’il y a un concept politique sénégalais galvaudé et qui, à mon avis, est creux, vaseux et vide de sens, c’est bien la notion de «base politique», une expression qui n’est pas répertoriée dans le lexique politique mondial. C’est un concept sénégalais, inventé par les «doorkat» pour se couvrir du manteau d’une représentativité qui ne se mesure souvent qu’à l’arithmétique des cars «Ndiaga ndiaye» mobilisés lors des grands rassemblements.

C’est un concept hybride composé du mot «base» qui renvoie à une réalité concrète » et du qualificatif «politique» qui est une notion plutôt abstraite. La base, c’est la partie inférieure sur laquelle repose une chose, un objet. Est politique, tout ce qui se rapporte globalement à la gestion de la Cité. C’est quoi alors une base politique ? Le fondement sur lequel repose l’action politique, c’est-à-dire, l’idéologie, la vision, les principes directeurs ?
C’est tout, en tout cas, sauf cette masse supposée d’individus que l’on présente comme ayant renoncé à tout discernement et qui se serait constitués en inconditionnels pour servir les intérêts particuliers d’un individu qu’ils n’ont pas expressément délégué ad hoc.

C’est un concept politique local, culturellement connoté et qui tire peut-être son essence des réalités confrériques au Sénégal, avec en toile de fond cette image du talibé qui fait don de sa personne, qui se meurt pour sublimer son marabout et, à travers lui, le Seigneur.
Mais la politique n’est pas la religion et ces politiciens qui se prévalent de détenir des bases politiques n’exercent magnétisme particulier qui puisse justifier une quelconque adoration de la part de ces militants allégués. Prenez vos dictionnaires ou allez sur Google, vous vous rendrez compte vous-même de l’inexistence de ce concept.

Cela dit, un homme politique peut exercer une certaine influence sur un groupe d’individus. Cette influence peut être liée à son charisme, à des considérations familiales, ethniques, culturelles, religieuses, etc. Le milieu circonscrit dans lequel il exerce cette influence peut être appelé son «bastion politique», l’endroit où il jouit d’une certaine notoriété, voire d’une popularité certaine. C’est sous ce rapport qu’on peut dire que Samuel Sarr a deux principaux bastions politiques.
Touba, la ville sainte, où il peut compter sur ses voisins, puisqu’il y a construit une superbe demeure, ses co-talibés, les populations sans exclusive qui lui sont reconnaissantes de son attachement aux valeurs partagées du Mouridisme.

La Gambie où il est né d’une mère gambienne naturalisée sénégalaise et d’un fonctionnaire sénégalais en détachement. Il peut compter également sur les militants et sympathisants des partis alliés de la Coalition «M19», sur les acquis politiques de tous les responsables qui l’accompagnent, sur ses anciens amis du Pds, de la Senelec, ainsi que sur son propre carnet d’adresses à travers tout le pays.

Samuel Sarr pourrait-il soutenir Macky Sall au 2e Tour ou un candidat de l’opposition ?

S’il n’est pas le candidat du second tour que nous appelons de tous nos vœux, j’ose présager qu’il serait plus cohérent de soutenir l’autre candidat de l’opposition pour sauver le Sénégal des tares du régime actuel. Dans tous les cas, c’est le Comité exécutif national qui appréciera.
A propos du parrainage, ce sera d’ailleurs l’arme fatale qui emportera son dolosif Parrain qui nous l’a imposé. En obligeant les Candidats à requérir près de 60 000 signatures, le Patron des marrons, qui voulait jouer au rusé larron (au sens noble du terme), s’est fait prendre à son propre piège. Ce qu’il oublie, c’est que chaque parrain a un parent, une femme, un frère, un fils, un cousin, un voisin, etc. qu’il cherchera à son tour à convaincre de la pertinence de son choix avant le vote, d’où l’effet multiplicateur du parrainage qui renforce considérablement les capacités de ses adversaires. C’est fatal, il risque de perdre lamentablement l’élection présidentielle prochaine.

Quel regard jetez-vous sur la situation économique, sociale et judiciaire du Sénégal ; affaires Khalifa Sall et Karim Wade par exemple.

Aujourd’hui, à l’heure du bilan, on nous jette à la figure des kilomètres de routes bitumées, des plans d’assistance sociale aux bilans très mitigées, des entrepreneurs «rapides» aux financements douteux qui vont en un tournemain assurer l’émergence…
On peut légitimement parler d’un échec du régime actuel victime de pénuries de toutes sortes : pénurie de deniers publics, pénurie d’emplois, pénuries récurrentes d’eau et de carburant, pénurie de pommes de terre et bientôt, pénurie même de candidats à l’élection Présidentielle puisque le parrainage a été créé pour organiser cette dernière pénurie.
Depuis le début de son mandat, ce sont les mêmes qui exercent le Pouvoir, avec les mêmes, pour les mêmes. On recrute dans les mêmes familles, donne les marchés aux mêmes amis, bref, ce n’est pas seulement l’argent qui ne circule pas, les personnes aussi ne circulent. Le fixisme et l’immobilisme ont atteint leur paroxysme lorsqu’un DG de la place, qui s’ennuie, a décrété unilatéralement la fin de son mandat, en désespoir de cause.
Le Sénégal est aujourd’hui devenu un pays géré par les slogans, où l’arbitraire et le «je-m’en-foutisme» sont érigés en méthode de gestion. En bons Pasteurs, Macky et ses amis prêchent pour au-delà 2019 pétrolifère, mirifique et paradisiaque, oubliant l’enfer qu’ils sont en train de faire vivre aux Sénégalais depuis 2012.
Ce que Samuel SARR préconise en urgence, c’est une inversion de paradigme qui passe par une redéfinition des priorités nationales, une réduction drastique des causes d’endettement, une discipline budgétaire rigoureuse et une politique d’Etat qui mette le Citoyen au cœur de ses préoccupations…
Il ne veut surtout pas entendre parler de l’instauration future d’une économie du pétrole, toute chose qui sonnerait le glas de notre économie productive en installant une culture de la rente et du gain facile au Sommet de l’Etat.!

Que pouvez-vous nous dire sur les affaires politico-judiciaires où le nom de Samuel SARR a été cité comme dans l’affaire « Maître Seye» ou du carburant frelaté ?

Si Samuel Sarr avait été mêlé d’une quelconque façon à ces affaires que vous évoquez, jamais il n’oserait insulter les Sénégalais en briguant leurs suffrages. Vous oubliez d’ailleurs les fameuses coupures de courant, sa convocation par la partie gambienne sur des contrats de pétrole, etc.
Sa candidature est une excellente occasion pour lui de clarifier sa position dans toutes ces affaires. Je reste convaincu que le jour qu’il s’exprimera sur toutes ses affaires, on aura plus besoin de battre campagne pour lui, tant il s’est montré patriote, héroïque et stoïque. Je n’aurais pas choisi de cheminer avec lui si toutes ces affaires n’étaient pas claires dans ma tête.

Avec Senego

 

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