Menu



“Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités"  Voile à l'école: Le Conseil national du Laïcat indigné par les "declarations maladroites" de Sonko

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Main tendue, dialogue politique: Quand Macky berne son monde !

POLITIQUE
Lundi 21 Décembre 2020

La main tendue du président de la République, depuis son avènement à la magistrature suprême en 2012, a bien fini de susciter interrogations et suspicions chez bien d’acteurs de la scène politique (partis comme observateurs). Pour cause, la conséquente des divers temps du dialogue national lancé par Macky Sall, depuis lors, semblent plus favoriser le maître du jeu que les autres parties prenantes. Quelles sont les réelles intentions des parties prenantes et les véritables objectifs du dialogue national institutionnalisé par le chef de l’Etat Macky Sall pour chaque 28 mai?

Le dialogue national est-il pertinent dans un contexte où le pays est relativement stable ? Quels sont les axes prioritaires autour desquels les acteurs devraient se pencher ? Quels sont les attentes des Sénégalais? Ces différentes questions posées par nombre d’observateurs, au lendemain de la réélection du président Macky Sall marquée par la main tendue à l’ensemble des forces vives pour un dialogue sans exclusive, semblent trouver peu à peu des réponses. Ou du moins, les objectifs visés par le chef de l’Etat, à travers cet appel au dialogue, paraissent clairs, au vu des derniers développements concernant le dialogue national et ses effets sur la redistribution des cartes au sein de la classe politique.

Lors du lancement du dialogue national, l’idée avancée était de trouver des consensus forts pour rendre le processus d’émergence irréversible grâce à une stabilité politique du pays. La cause, les résultats de la présidentielle de février 2019 avaient été contestés par l’ensemble des 4 candidats de l’opposition, créant ainsi un climat politique tendu. Tout compte fait, ce dialogue a permis l’ouverture du gouvernement à l’opposition, notamment à Idrissa Seck, leader du parti Rewmi et à Oumar Sarr, ancien du Pds. Ce qui suscite des interrogations somme toute légitimes sur les objectifs réels de ce dialogue national et/ou politique, sachant que, non seulement il y a eu des précédents, mais le déroulement dudit dialogue et les lenteurs notées dans la mise en œuvre des recommandations et autres points d’accord, posent problème. En effet, la presse fait état des travers de ce dialogue national avec notamment la libération des locaux occupés par le président de la commission du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, faute de budget. Il s’y ajoute le silence total des autres commissions mort-nées du dialogue à l’exception de celle du dialogue politique, seule à avoir déposé un rapport sur la table du président Sall.

Le démarrage des travaux de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral, premiers points à obtenir un consensus de la part des acteurs prenant part à ce dialogue politique, dès les premières sessions, traine toujours. Toute chose qui oblige un énième report des élections locales, d’autant plus que l’opposition en avait fait une de ses conditions pour sa participation aux prochaines joutes. Ce scepticisme sur les réelles motivations du chef de l’Etat concernant sa stratégie de la main tendue à son opposition et aux autres forces vives de la Nation s’explique par les résultats obtenus lors des précédentes rencontres. Pour rappel, alors que le chef de l’Etat avait indiqué vouloir «des consultations inclusives sur des questions exclusivement d’intérêt national», le dialogue politique du 28 mai 2016, qui avait connu la participation d’une partie de l’opposition, avait simplement abouti à la libération par grâce présidentielle de Karim Wade. Mieux, ce dialogue tenu deux mois seulement après le référendum, devait servir de pare-feu contre les vives critiques de l’opposition et d’organisations de la société civile, concernant son renoncement de s’appliquer la réduction de son mandat de 7 à 5 ans, conformément à sa promesse électorale. Quid du dialogue initié en 2017, après les élections législatives chaotiques du 30 juillet 2017 ?

Le Président Sall refuse catégoriquement d’accéder à la requête de l’opposition de nommer un ministre de l’Intérieur non affilié à un parti. C’est dans ce contexte de rupture de confiance entre les différents acteurs politiques que le chef de l’Etat a imposé le parrainage sans concertation, qui durcit les conditions pour pouvoir concourir aux différentes élections. La loi sera votée sans débat, les manifestations de l’opposition sont réprimées, et les leaders arrêtés. Aujourd’hui que, sur la base du dialogue national, le gouvernement a été ouvert à des forces de l’opposition et que les choses trainent encore par rapport à la matérialisation des points de consensus obtenus, ou encore concernant les autres points sensibles non encore discutés et les autres commissions du dialogue national mort-nées, le doute sur les réelles motivations du dialogue reste tout aussi légitime.

Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022