Menu



“Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités"  Voile à l'école: Le Conseil national du Laïcat indigné par les "declarations maladroites" de Sonko

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Macky Sall et Badio Camara, front commun contre l’opposition

POLITIQUE
Mercredi 9 Janvier 2019

Le président de la République a présidé hier, comme chaque année, la rentrée solennelle des cours et tribunaux. Macky Sall qui a certes abordé le thème de la « protection des données personnelles au Sénégal », s’est permis de faire une glissade pour lancer des cailloux dans le jardin de l’opposition qui critique les magistrats. 

Il les a avertis que la confiance en la justice est un élément essentiel dans une démocratie. « Remettre en cause cette confiance, c’est mettre en doute les fondements de la République » a-t-il martelé. 

Quant au premier président de la Cour Suprême, Mamadou Badio Camara, il a dit que les magistrats vont résister à toute pression et intimidation. Au moment où le pays a besoin que la classe politique calme le jeu, à moins de deux mois de l’élection présidentielle, le président Macky Sall fait dans les menaces. 

Pis, hier devant les magistrats, il s’est couvert d’un manteau de protecteur de l’institution judiciaire pour lancer des pierres en direction de l’opposition. En particulier ceux de ses membres recalés de l’élection présidentielle dans le cadre du parrainage et qui continuent de ruer dans les brancards. Macky Sall a dit hier qu’il n’acceptera plus que l’on jette l’opprobre à cette auguste institution qu’est la justice. 

« La justice doit garder sa légendaire sérénité, une certaine distance voire une distance certaine qui seule confère à ses décisions l’autorité nécessaire. Je vous réitère mon engagement à garantir l’Etat de droit à travers la mise en place d’un système juridique et judiciaire moderne et efficace qui offre à chaque citoyen l’exercice effectif de ses droits. L’œuvre de justice est une tâche délicate mais fondamentale de l’Etat (…) 

Vous y consacrez toute votre énergie pour donner en dépit des accusations fallacieuses perpétuelles et des menaces quasi quotidiennes. Je voudrais dire solennellement que l’Etat prendra toutes les mesures qu’impose la situation pour la défense des magistrats de tous les ordres car hélas notre pays a connu des épisodes douloureux. L’Etat n’attendra pas que de telles situations se passent à nouveau pour réagir. 

Force restera à la loi » a-t-il martelé. Poursuivant, le président de la République de préciser à l’endroit de ceux qu’il a qualifiés de détracteurs de la Justice que « la confiance en la justice est un élément essentiel dans une démocratie. Remettre en cause cette confiance, c’est mettre en doute les fondements de la République.

Personne ne doit trouver intérêt à affaiblir la justice, ce dernier rempart de notre système républicain, pivot majeur de la démocratie et du développement économique de notre pays » a-t-il réitéré.

Mamadou Badio Camara : «Les magistrats sauront résister contre toute intimidation et pression« Sur cette question, évoquant l’actualité brûlante de la précampagne électorale, le premier président de la Cour suprême s’est élevé contre les attaques subies par les magistrats.

D’après Mamadou Badio Camara, «nous sommes conscients des menaces et invectives visant l’institution judiciaire… Les magistrats sauront résister contre toute pression et intimidation d’où qu’elles viennent» en allusion aux enjeux de la présidentielle sénégalaise du 24 février prochain.

Le premier président de la Cour Suprême d’ajouter que «même si nous ne sommes pas impliqués dans l’organisation des élections, nous soutenons nos collègues qui interviennent dans l’organisation jusqu’à la proclamation des résultats». 

Et de s’écrier que «nul n’a le monopole du patriotisme», et les juges sont «avant tous des citoyens». Il a par ailleurs formulé des vœux pour «la paix des cœurs et des esprits», en perspective de cette échéance électorale. Le thème de la rentrée des cours et tribunaux de l’édition 2019 portait sur «les données à caractère personnel»

Thierno Assane BA

 

Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022