La lutte contre le terrorisme, estime le nouveau président de l’Union africaine, est devenu un défi majeur pour l’Afrique. Il affirme : “Nous ne voulons pas que le continent devienne le ventre mou de cette lutte contre le terrorisme international. C’est pourquoi nous souhaitons ardemment poursuivre, avec nos partenaires européens, les efforts solidaires déjà engagés depuis longtemps. Nous avons retenu que, considérant la situation nouvelle au Mali, nous comprenons cette décision prise par les autorités françaises et européennes de ne pas poursuivre leur intervention sur le théâtre malien.”
Prenant acte d’une telle décision, le président de l’Union africaine a insisté sur la nature globale de la menace qui ne saurait être combattue que par les Africains. “Nous sommes convenus avec l’Europe que la lutte contre le terrorisme au Sahel ne saurait être l’affaire des seuls pays africains. C’est un consensus et c’est heureux qu’il y ait eu un engagement de rester dans la région et de réarticuler le dispositif”.