Les faits décrits, qualifiés d’actes « inhumains et contraires à la culture et aux traditions du peuple libyen », « font l’objet d’une enquête », a-t-on poursuivi.
« Si ces allégations sont confirmées, toutes les personnes impliquées dans ces crimes seront punies », a promis ce même ministère.
Tout en rappelant « son engagement total et clair » envers la charte des Nations unies ainsi que son attachement aux textes criminalisant le commerce des personnes, Tripoli a toutefois critiqué la position des pays de la région sur le dossier.
« La Libye met en garde (…) contre les solutions internationales superficielles et stériles qui font en réalité obstacle à ses efforts pour endiguer ce phénomène, ouvrant la voie aux réseaux du crime organisé », a argué le ministère des Affaires étrangères.
L’idée d’installer des centres d’accueil en Libye avait été avancée fin août lors d’un mini-sommet à Paris en présence de pays européens, du Niger ou encore du Tchad. Elle avait toutefois été abandonnée du fait de l’insécurité persistante dans le pays.